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L214 sort une nouvelle vidéo

Une nouvelle vidéo de l'association L214, dénonçant notamment l'abattage de vaches gestantes, a été publiée sur internet le 3 novembre à la suite d'images tournées dans l'abattoir de Limoges.

L'association L214 a mis en ligne sur son site internet une vidéo dénonçant l'abattage de vaches gestantes. La vidéo provient de deux employés de l'abattoir de Limoges. L'un des deux, Mauricio Garcia-Pereira a accepté de témoigner à visage découvert à l'AFP et pour le quotidien Le Monde. Il y exprime toute la difficulté de son travail et la crainte d'être licencié. Les images tournées entre mai et septembre montrent l'ouverture d'utérus et de placentas avec le tri des foetus âgés parfois de plusieurs mois. Si la pratique est légale, il est cependant possible d'observer sur la vidéo un veau présentant une pigmentation complète et un duvet sur le ventre, ce qui montre un animal d'au moins huit mois. Or, « il est interdit de transporter des vaches au-delà du huitième mois de gestation », selon Brigitte Gothière, porte-parole de l'association L214. La législation européenne interdit le transport des animaux « à compter de 90 % du terme de la gestation, ce qui équivaut à huit mois pour une vache », précise-t-on au ministère de l'Agriculture. « Le transport est interdit à partir de huit mois, ce qui empêche de fait d'avoir un abattage à partir de ce moment-là », analyse-t-on de même source, sans être en mesure de dire si l'abattoir municipal de Limoges a enfreint cette disposition législative.


L214 va détruire l'élevage français
L'association L214 a également porté plainte contre l'abattoir municipal de Limoges pour des « infractions répétées à la réglementation dans l'abattage et mauvais traitements sur animaux ». Face à cette vidéo, Jean-Pierre Fleury, président de la FNB, s'est exclamé le jour même : « Bientôt, il faudra se cacher pour manger de la viande ! L214 est une entreprise qui va détruire l'élevage français ! ». Il évoque la colère des éleveurs face à ces images. « Je me dis qu'à un moment donné le citoyen se rendra compte du juste milieu » à trouver entre ces images et la réalité du travail de la filière. Il évoque des éleveurs avec leur famille, en grande difficulté économique dont tout le monde se moque, notamment la Commission européenne.

Abattage de vaches gestantes : un avis rendu en novembre par l’Efsa
Durant l’été 2015, l’european food safety authority (Efsa) a pris la décision d’établir un avis scientifique « portant sur le bien-être des femelles gestantes lors de l’abattage » quelle que soit l’espèce, qui devrait être rendu prochainement. Interbev, travaille aussi sur cette question, au sein de la commission enjeux sociétaux. « Le sujet sera traité dans le cadre du conseil national d’orientation de la politique sanitaire animale  et végétale», selon l'interprofession. À part le règlement CE 1/2005 relatif à la protection des animaux pendant le transport et les opérations annexes interdisant le transport « de femelles gravides qui ont passé au moins 90 % de la période de gestation prévue ou de femelles qui ont mis bas au cours de la semaine précédente », il n’existe aucun dispositif réglementaire à l’abattoir, souligne Interbev.

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