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Jeune et déjà passionné par la chasse

Âgé de 20 ans, Clément Fort chasse depuis une saison en Lozère. Une passion qu’il s’est découvert récemment mais qui prend déjà une bonne partie de son temps libre. Rencontre avec l’intéressé.

Entré dans le monde de la chasse depuis deux ans à peine, Clément Fort s’est découvert une passion.
Entré dans le monde de la chasse depuis deux ans à peine, Clément Fort s’est découvert une passion.
© DR

Vous chassez depuis plusieurs mois maintenant aux Rousses, dans les Cévennes lozériennes et pourtant vos parents n’étaient pas chasseurs. Comment vous est venue cette envie ?
Plus qu’une envie, on peut parler de passion. Comme vous l’avez dit, mes parents ne sont pas chasseurs mais j’ai toujours été en contact, de près ou de loin avec le monde de la chasse puisque plusieurs personnes de ma famille ont été ou sont chasseurs. Cela m’a toujours attiré alors pour mes 18 ans, j’ai demandé à mon cousin de m’emmener avec lui pour voir à quoi cela ressemblait. Pour cette première partie de chasse, je suis resté avec les chiens et j’ai tout de suite accroché. Je me demandais donc si j’allais passer mon permis. Et puis j’en ai parlé avec mon cousin et avec des amis. Eux ont des parents chasseurs et ont donc plus facilement sauté le pas. Ils m’ont soutenu dans mon choix et m’ont beaucoup aidé. Aujourd’hui, je ne regrette pas ce choix. Chasser me plaît énormément.

On l’a dit, vos parents ne sont pas chasseurs. Comment ont-ils accueilli ce choix ?
Ils l’ont bien pris, on peut même dire qu’ils étaient contents que je me trouve une passion et que je m’implique autant dedans. Le seul bémol serait peut-être justement le temps que je passe en forêt. Il faut avouer que je les vois moins pendant la saison.

Justement, combien de temps passez-vous à chasser ?
Pour l’instant, je n’ai fait qu’une saison mais j’ai essayé d’en profiter le plus possible. Cela demande une certaine organisation parce que je fais mes études à Saint-Chély-d’Apcher et que les Rousses sont un peu loin mais j’essaye d’aller le plus possible en forêt. Du coup, pendant la saison, j’étais la semaine à Saint-Chély-d’Apcher et le week-end je venais aux Rousses. Le samedi je me levais avec le soleil pour chasser à l’approche ou en battue jusqu’à ce qu’il se couche. C’était un rythme particulier mais cela me plaît énormément de rester toute la journée dans la nature. Pour les vacances de février j’ai même pu rester une semaine entière aux Rousses. J’allais alors chasser chaque jour pour en profiter au maximum.

 

Suite de l'interview à lire dans le Réveil Lozère n°1471, du 2 août 2018, en page 9.

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