Aller au contenu principal

Jean Paul Denanot évoque les dossiers agricoles en cours à Bruxelles

Près d’un an après son accession au Parlement, l’eurodéputé Jean-Paul Denanot fait le point sur les travaux auxquels il prend part.

© HC

En juillet 2014, Jean-Paul Denanot prenait ses fonctions de député européen à Bruxelles. À l’occasion d’un de ses retours réguliers en Limousin, l’élu en a profité pour convier la presse à un bilan d’étape sur les dossiers d’actualité. L’euro-député siège à deux commissions, budget et agriculture, en tant que suppléant. Les questions agricoles intéressent donc particulièrement Jean-Paul Denanot. Pour le député, s’il est essentiel d’aider l’agriculture, c’est avant tout sur l’installation qu’il faut travailler. « Si on n’installe pas, l’agriculture européenne a du souci à se faire », avoue l’élu. Parmi les préoccupations agricoles du moment au niveau européen, le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) figure en bonne place. Et de l’aveu de l’eurodéputé, « ça chauffe ! ». De nombreuses voix s’élèvent en effet contre le traité. Plus d’une centaine d’amendements ont été déposés et notamment un demandant l’exclusion de la viande bovine des négociations. « On ne peut comparer les élevages limousins et texans, s’insurge Jean-Paul Denanot. Le TTIP ne doit pas sacrifier la viande bovine. » En outre, les citoyens sont aussi très mobilisés sur la question. L’eurodéputé a également souligné qu’un refus de l’amendement ne signifierait pas son abandon définitif. Le Parlement n’émet dans un premier temps qu’un avis consultatif et dispose d’un droit de veto sur l’ensemble de l’accord. « Nous devons veiller à ne pas mettre en péril nos modes de vie et de consommation », termine le député. D’autres questions agricoles essentielles sont débattues au Parlement. Ainsi, le clonage reçoit une opposition très forte de la majorité des partis représentés. Jean-Paul Denanot tient cependant à faire la distinction avec la génomique. « Aujourd’hui, les questions de sécurité sont très délicates, il faut trouver les bons équilibres », explique-t-il. Sur la PAC, l’eurodéputé indique être intervenu auprès du commissaire européen à l’Agriculture et au développement rural, Phil Hogan, pour accélérer sa mise en œuvre, particulièrement pour les jeunes agriculteurs. « L’agriculture est dans une période d’incertitude absolue et l’idée de système assurantiel fait son chemin en Europe, estime Jean-Paul Denanot. Personnellement, je suis favorable à un recouplage quasi-total. » Revenant à des sujets plus généraux, le député européen a évoqué le plan Juncker. Il va permettre aux porteurs de projet, via la banque européenne d’investissement, de bénéficier d’une garantie les aidant à obtenir des financements auprès des banques. En Limousin, la société Axione (opérateur haut et très haut débit) a déjà déposé un projet à Bruxelles. La LGV, qui vient de se voir refuser le financement de la première phase d’études par le Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe (MIE), pourrait déposer elle aussi un projet.

Les plus lus

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

Deux hommes devant un silo de ferme faisant décoller un drone
Drone : le nouvel assistant agricole dans les airs de Gaillard

Hervé Combret, éleveur laitier à Saint-Antoine, utilise le drone acheté pour son fils, apprenti agriyoutuber, pour bien d’…

Onze personnes hommes, femmes, posant devant la devanture d'un futur restaurant.
Généreux, joyeux, festif... bienvenue au restaurant Mamija !

Tout en poursuivant leur activité de traiteur, Cyrille et Virginie Geneix ouvrent dans la nouvelle zone commerciale de la…

un groupe de personnes
“Chez Mallet”, depuis 40 ans : le restaurant de Lavastrie est devenu une institution

Véritable institution sur la Planèze de Saint-Flour, le restaurant Chez Mallet à Lavastrie soufflera ses 40 bougies, les 8 et…

Dans la peau d’un membre du comité Safer

Lors de son rendez-vous Terre de rencontres dans le Cantal, la Safer Auvergne-Rhône-Alpes a proposé un exercice…

Le président Jérôme Grasset et le directeur Christophe Arnaudon.
Un nouveau binôme à la tête du GDS Haute-Loire

Le GDS Haute-Loire vient de changer de président et dispose depuis le début de l'année d'une nouvelle direction. Faisons plus…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière