JA+FDSEA : un engagement au quotidien pour les agriculteurs corréziens

Cette rencontre a rassemblé de nombreux agriculteurs, particulièrement des jeunes, autour de sujets essentiels pour l’avenir du secteur. En présence de Yannick Fialip, membre du Bureau de la FNSEA et Président de la commission Économie, ainsi que de Michaël Magnier, Secrétaire général adjoint des Jeunes Agriculteurs de Nouvelle-Aquitaine, l’événement a permis de faire le point sur l’actualité syndicale dans un contexte marqué par les élections aux Chambres d’agriculture.

L’agriculture, un pilier stratégique à renforcer

Yannick Fialip, qui connaît bien la Corrèze pour y avoir effectué un stage dans sa jeunesse, a souligné avec force que l’agriculture est à un tournant décisif. 

 Jamais on n’aura autant besoin d’agriculture demain ! » a-t-il affirmé, 

rappelant que le secteur est aujourd’hui plus essentiel que jamais face à une demande croissante, aussi bien en France qu’à l’international. Selon lui, l’heure est venue de « réarmer l’outil de production agricole » pour garantir la souveraineté alimentaire de notre pays et répondre aux défis mondiaux. Cette ambition, a-t-il précisé, repose sur une politique européenne forte et cohérente, capable de rivaliser avec les grandes puissances économiques mondiales et de maintenir la place de l’Europe comme acteur clé sur la scène agricole internationale.

Redonner de la liberté aux agriculteurs

Pour atteindre cet objectif, Yannick Fialip a insisté sur la nécessité de « redonner la liberté d’entreprendre aux agriculteurs », en réduisant les lourdeurs administratives qui freinent leur activité. Il a souligné les avancées obtenues grâce au travail acharné des réseaux JA et FNSEA, notamment en matière de simplification des règles de conditionnalité de la PAC. Ces progrès, selon lui, démontrent l’efficacité d’un syndicalisme fort et déterminé. Cependant, il a rappelé qu’il reste encore beaucoup à faire et que la mobilisation collective doit se poursuivre.
En parallèle, il a insisté sur l'importance capitale des élections aux Chambres d’agriculture, véritables piliers de la gouvernance agricole. « L’agriculture, ce sont les agriculteurs qui la font ! » a-t-il martelé, appelant ses confrères à voter massivement pour garantir que la profession conserve les moyens de définir son avenir. Les Chambres, a-t-il rappelé, sont des outils essentiels pour orienter les politiques agricoles, défendre les intérêts des exploitants et accompagner le développement des territoires.

Les jeunes, fer de lance de l’agriculture de demain

« L’avenir, ce sont les jeunes », a déclaré de son côté, Michaël Magnier. Éleveur laitier en Creuse et engagé au sein des JA de Nouvelle-Aquitaine, il a rappelé que l’installation des jeunes et la modernisation des exploitations sont des priorités essentielles. Grâce à l’action des JA, le zonage a été maintenu pour la dotation jeune agriculteur quand la Région voulait une aide globale unique. Michaël Magnier a également insisté sur l’importance de rendre les exploitations plus résilientes face aux défis climatiques et sanitaires, afin de garantir un avenir durable pour le secteur.

Des avancées concrètes grâce au travail syndical

La rencontre a aussi été l’occasion pour les responsables syndicaux de revenir sur le travail quotidien mené par la FDSEA et les JA. Daniel Couderc, Vice-président de la FDSEA de la Corrèze, a souligné que les avancées majeures obtenues, comme l’augmentation des plafonds régionaux pour les investissements et l’installation, sont le fruit de plusieurs années de combat syndical. Grâce à ce travail, des aides essentielles pour l’élevage ont pu être intégrées au PCAE : matériels d’alimentation (pailleuse, …), clôtures, … « Le travail paie ! » a lancé Emmanuel Lissajoux, Président de la FDSEA de la Corrèze, qui a rappelé que le travail syndical se construisait au quotidien, avec persévérance.

Un syndicalisme mobilisé pour répondre aux grands défis

Les discussions ont également permis d’aborder des dossiers structurants pour l’avenir de l’agriculture. La mise en œuvre des lois EGAlim, portées par les réseaux JA et FNSEA, commence à porter leurs fruits avec une meilleure valorisation des productions, notamment pour le lait et la viande. Cependant, des progrès restent à faire pour sécuriser davantage les agriculteurs face à leurs coûts de production. Sur le plan fiscal, des mesures importantes ont également été obtenues, comme l’augmentation du plafond des micro BA de 90 000 à 120 000 €, l’augmentation des plafonds d’exonération des plus-values de 40 % (350 000 € pour l’exonération totale et 450 000 € pour l’exonération partielle) ou encore l’augmentation de 15 % du plafond de la Déduction Epargne de Précaution (DEP) pour atteindre 50 000 €. 
Enfin, les intervenants ont insisté sur l’importance de défendre une PAC 2027 ambitieuse pour une agriculture qui produit, moins contraignante sur le plan environnemental, et avec des outils de gestion des marchés.

S’engager pour l’avenir des territoires ruraux

Cette rencontre a montré, une fois de plus, que le syndicalisme JA+FDSEA est un acteur clé, au service des agriculteurs et de leurs besoins. 

Comme l’a rappelé Emmanuel Lissajoux, « le syndicalisme, c’est un engagement de tous les jours, qui demande du temps, de la ténacité et une présence constante sur tous les dossiers, qu’ils soient locaux ou nationaux ».

Alors que les élections aux Chambres d’agriculture approchent, les JA et la FDSEA appellent les agriculteurs à voter massivement pour leur liste, composée de candidats représentatifs de tous les territoires et de toutes les productions. Avec une équipe jeune et renouvelée, le réseau JA+FDSEA entend poursuivre son action pour défendre les agriculteurs, promouvoir la relève générationnelle et donner à la profession les moyens de relever les défis de demain.

Un collectif au service de l’agriculture corrézienne

Cette journée d’échanges, riche en enseignements, illustre parfaitement la force du collectif JA+FDSEA, toujours engagé pour accompagner les agriculteurs et construire l’avenir de l’agriculture corrézienne.

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