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Istanbul à Paris, second cocorico puydômois

Les Gaec Astre, Cluzel-Heurtier et Garde vont conduire Istanbul au SIA dans l’espoir de décrocher le podium, car pour eux, Istanbul a tout d’un grand !
Les Gaec Astre, Cluzel-Heurtier et Garde vont conduire Istanbul au SIA dans l’espoir de décrocher le podium, car pour eux, Istanbul a tout d’un grand !
© Mélodie Comte

C’est d’abord l’histoire d’une bande de copain. Le Gaec Astre à La Celle-d’Auvergne, le Gaec Cluzel-Heurtier au Montel-de-Gelat et le Gaec Garde à Chaffraix ont toujours acheté ensemble des taureaux pour la monte naturelle. « Plus simple et économique » selon les éleveurs. Leur choix s’est porté en 2013, lors de la vente nationale à Magnicourt, sur Istanbul. Taureau dit mixte, âgé aujourd’hui de deux ans, il a remporté en 2014 un 1er prix au concours national et au Sommet de l’élevage ainsi que le prix d’honneur junior à Saint-Gervais. Devant de tels résultats pourquoi ne pas l’emmener à Paris ? « Tous les grands de l’élevage y sont, alors c’est bien que ce concours a de l’importance ! L’organisation est loin d’être simple et demande de mettre la main à la poche (tout compris environ 1 500€) mais Paris c’est le prestige » explique Cédric Heurtier. Un prestige pour lequel il faut batailler. Les éleveurs auront notamment en face d’eux le jeune taureau du GIE Charolais Leader auquel ils sont adhérents. « On va être concurrent avec l’autre taureau dont nous sommes également co-propriétaire. La situation est incongrue mais saine. On tient tout de même à rappeler que c’est celui qui passe devant qui paye à boire !» remarque Benoit Astre. Tout comme son homologue, Istanbul a tout pour prétendre au podium. Un animal de très haute qualité comme savent les choisir les éleveurs puydômois. Eric Garde, co-propriétaire d’Istanbul et ancien président du syndicat départemental Charolais est confiant. « Un ami à moi résumait très bien la situation des éleveurs du Puy-de-Dôme. Il disait : nous ne sommes peut-être pas dans le berceau mais depuis longtemps nous sommes debout et nous marchons ! ». En 30 ans, les éleveurs sont arrivés à un niveau de sélection incroyable parce qu’ils ont cette volonté d’avancer. «Je suis satisfait aujourd’hui de voir que les jeunes poursuivent cette démarche. »

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