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Interrogation sur les prix des broutards

La section bovine de la FDSEA réfléchit à la meilleure façon d'aborder le problème de la baisse des prix des broutards.

La section bovine de la FDSEA réfléchit à la meilleure façon d'aborder le problème de la baisse des prix des broutards.
La section bovine de la FDSEA réfléchit à la meilleure façon d'aborder le problème de la baisse des prix des broutards.
© Marion Ghibaudo

Mardi 12 octobre, la section bovine de la FDSEA s’est réunie pour discuter de la situation intenable des éleveurs, confrontés à une baisse continue du prix des broutards.
Si d’autres départements comme le Cantal* ont entamé des actions sur le terrain, la FDSEA lozérienne souhaite d’abord comprendre le problème.
« Nous voulons rencontrer tous les acteurs de la filière, dans le but de comprendre pourquoi les broutards ne se vendent pas, et ce qu’il faut faire pour remédier à la situation actuelle », a expliqué Jean-François Maurin, président de la FDSEA.
La section bovine dénonce une situation jugée incompréhensible : « tous les feux sont au vert, notamment en Italie, d’après les échos que nous avons, et pourtant, les broutards ne se vendent pas ».
Selon les chiffres fournis par le Brav (Berceau des races à viande du Massif Central), les broutards partent en moyenne à 2,83 euros le kilogramme, alors que l’indicateur du coût de production national est aux alentours de 3,25 euros le kilogramme.
« Il y a un manque de respect de la loi Égalim », a dénoncé le président de la FDSEA, un argument développé par Vincent Bonnet, président des JA48. « Les pouvoirs publics doivent aider à faire respecter cette loi, en soutenant les accords existants avec les pays voisins, et faciliter l’export de la production française ».
« Notre travail, désormais, est de trouver des solutions pour satisfaire l’ensemble de la filière, a renchéri Alexis Cabirou, secrétaire général des JA 48 ; des solutions qui commencent par les agriculteurs et se prolongent jusqu’aux consommateurs. »
La section bovine réfléchit aux prochaines actions qu’ils pourraient mener si les premières négociations avec les acteurs de la filière broutard n’aboutissent pas.

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