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Surveillance des vaches
Inséminer au bon moment grâce au détecteur de chaleurs

Utilisable en élevage laitier et allaitant, sous certaines conditions, le détecteur de chaleurs permet une surveillance permanente des chaleurs des vaches mises à la reproduction.

L’éleveur Robert Faure et l’inséminateur Julien Marquet à côté de deux vaches équipées d’un collier.
L’éleveur Robert Faure et l’inséminateur Julien Marquet à côté de deux vaches équipées d’un collier.
© HLP

Savoir détecter avec précision les chaleurs des vaches joue un rôle important dans l’optimisation de la fécondité du troupeau. Afin de ne pas rater cette période stratégique, la coopérative d’insémination Codélia propose aux éleveurs de s’équiper d’un détecteur de chaleurs de marque Heatime.
Utilisable en élevage laitier et en élevage allaitant, à condition que les veaux ne se trouvent pas au contact des vaches en permanence, le détecteur de chaleurs surveille les chaleurs 24h/24h et tous les jours. Julien Marquet, inséminateur chez Codélia, évoque l’intérêt d’un tel équipement : «Le détecteur de chaleurs est une aide pour l’éleveur. Il permet d’inséminer au bon moment et d’éviter les problèmes de chaleurs ratées. Grâce à lui, on peut aussi inséminer sur une deuxième chaleur qui offre un meilleur taux de réussite que la première. Cet appareil présente aussi l’avantage de mettre en évidence les problèmes de reproduction et d’alimentation (ration inadaptée, déficit d’énergie dans la ration...). L’éleveur aborde la reproduction de son troupeau avec plus de sérénité et plus d’efficacité».

Simple d’utilisation
Très simple d’utilisation, le détecteur de chaleurs induit l’installation de colliers équipés de tag autour du cou des vaches mises à la reproduction. Ce tag enregistre les mouvements spécifiques de la chaleur chez une vache (suractivité, chevauchements, tête posée sur la croupe d’une autre vache, mouvements de tête...). Les données sont enregistrées et stockées par le tag ; et c’est au moment où la vache passe sous une antenne, située à un endroit stratégique, que les informations sont lues et transmises (par infrarouge, donc sans interférences) vers le boîtier. Installé dans un endroit fréquenté par l’éleveur, le boîtier analyse quant à lui les données et compare l’activité de l’animal aux autres vaches équipées de colliers.
Lorsqu’une vache est en chaleur, le boîtier prévient l’éleveur au moyen d’une lampe clignotante. «La lampe s’allume lorsqu’une suractivité* de la vache a été enregistrée pendant 8 heures.
L’appareil enregistre également les sous-activités, ce qui permet d’attirer l’attention de l’éleveur. Les données transmises sont ensuite stockées pendant 60 jours dans le boîtier» signale Julien Marquet.

7 élevages équipés
en Haute-Loire
L’éleveur peut consulter des courbes d’activités de chaque vache, des histogrammes sur le début des chaleurs ; il peut aussi obtenir une liste des vaches qui n’ont pas eu de chaleurs depuis 30 jours ou 60 jours.
«Pour une meilleure efficacité, l’idéal est de coupler cet outil avec un service échographique» signale l’inséminateur. A ce jour, en Haute-Loire, 7 élevages se sont équipés d’un détecteur de chaleur, c’est le cas des associés du Gaec des Sangliers à Mézères dont vous trouverez le témoignage ci-dessous. En France, ce sont 1000 élevages qui ont opté pour ce matériel.

Véronique Gruber


*L’activité de la vache pendant 8 heures est comparée à l’activité moyenne du troupeau et à l’activité de l’animal sur les 10 derniers jours.


A découvrir dans la Haute-Loire Paysanne du vendredi 26 juillet 2013 : le témoignage d'un Gaec qui utilise cet outil

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