Classement en catastrophe naturelle
L’administration a rapidement réagi en obtenant le classement en catastrophe naturelle pour les dommages liés aux mouvements de terrain, aux inondations et aux coulées de boue.
Ce classement est justifié par l’intensité anormale du phénomène, caractérisée par des cumuls de précipitations ayant une période de retour supérieure ou égale à 10 ans.
Il permet aux assurés de bénéficier de la garantie "catastrophes naturelles" pour les biens couverts par leurs contrats d’assurance.
Catastrophe naturelle ne vaut pas Calamité agricole
Cependant, il est important de rappeler que le classement en catastrophe naturelle ne couvre pas les pertes agricoles.
Une calamité agricole désigne un événement exceptionnel causant des dommages importants aux cultures, prairies ou vergers, que ce soit en raison de phénomènes météorologiques ou de maladies.
Appel à déclaration des pertes
Pour qu'un événement climatique soit reconnu comme calamité agricole, il est crucial que les agriculteurs signalent leurs pertes. C'est la première étape indispensable pour envisager une indemnisation.
Dans ce contexte, la FDSEA de la Corrèze a officiellement demandé à la Préfecture d'examiner la reconnaissance en calamité agricole pour les inondations et coulées de boue survenues entre le 18 et le 23 avril 2025.
La FDSEA invite tous les exploitants agricoles affectés par la crue de la Loyre et de la Vézère à déclarer les dommages subis auprès de la DDT sur les cultures, les prairies et les parcelles en arboriculture.
Ces déclarations sont essentielles pour permettre l’ouverture d’une procédure d’expertise et, le cas échéant, le déclenchement du dispositif d’indemnisation des calamités agricoles.