Aller au contenu principal

Il remet les deux-roues d'antan au goût du jour

Depuis février, une boutique spécialisée s'est nichée à Castres. Éric Fédevieille y répare solex et mobylette et peut même les électrifier.

Éric Fédevieille convertit les Solex ainsi que certaines mobylettes et scooters à l'électrique.
Éric Fédevieille convertit les Solex ainsi que certaines mobylettes et scooters à l'électrique.
© Flavien Roussel

Quand on entre dans le magasin Pétrolette et Solexine au 48 avenue de Lavaur, à Castres un doux parfum de nostalgie et de mécanique chatouille les narines de n'importe quel visiteur. Pas question de s'apitoyer car ici, c'est une écologie pragmatique et intelligente qui règne. « Ma philosophie, c'est qu'on peut faire durer les choses ! Nous avons construit de superbes bécanes en France, plutôt que de les jeter, faisons-les durer ! Les vélos anciens sont robustes, les peintures tiennent longtemps, il faut les garder, les retaper », martèle sans faiblir Éric Fédevieille.

L'esprit du Solex dans les veines
Après plusieurs années dans la restauration, l'homme s'est lancé dans un nouveau métier de mécanicien. Mais pas pour n'importe quelle bécane ! Dans son enfance, la passion pour les Solex et les mobylettes est née, elle ne l'a jamais quitté. Convaincu qu'« il en faut pour tous les goûts », il n'a donc pas vu d'inconvénient à passer les bécanes à l'électrique. Afin de participer à l'effort commun pour consommer moins de carburant, le mécano a choisi de faire confiance à la société française Noil qui construit des kits d'électrification homologués. Après plusieurs mois de formation de mécanique deux-roues et l'obtention de l'agrément, il peut désormais convertir les Solex ainsi que certaines mobylettes et scooters. Les kits de rétrofit peuvent être installés sur un deux-roues immatriculé, ceci pour être éligibles à une prime de l'État. En France, une poignée de mécaniciens effectuent ce travail. Les clients viennent de partout : « Niort, Bordeaux, ou de la Côte- d'Azur, précise avec enthousiasme Éric Fédevieille. C'est un travail de très grande qualité et du matériel fiable ».

Les plus lus

Julie Rigal, présidente de Bienvenue à la ferme Cantal, devant le point de vente de la Ferme des fourches, installé dans un ancien sécadou
Qui est la nouvelle présidente de Bienvenue à la Ferme du Cantal ?

Une jeune productrice de viande d’aubrac transformée à Junhac, a pris les rênes de l’association départementale de producteurs…

Un taureau salers défile sur le ring des enchères.
Pourquoi les enchères n'ont pas flambé pour la salers ?

Trente-sept jeunes reproducteurs salers, dont trois du rameau laitier, étaient à vendre mercredi à la station d’évaluation du…

Les quatre Ifas cantaliens unis pour attirer les candidats

La formation d’aide-soignant recrute ses futurs étudiants. Deux réunions d’informations en visio sont proposées.
 

Eleveur au milieu de son troupeau de vacjes.
Ils ont osé la monotraite !

C’est une nouvelle vie professionnelle et familiale qui s’est ouverte pour Rémi Andrieu depuis le 1er janvier 2013 et le…

Antoine Cayrol : chevalier... de l'extrême

Il est l'un des neuf seuls alpinistes au monde à avoir atteint les trois pôles : nord, sur, Everest. Un parcours vertigineux…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière