Aller au contenu principal

« Il faut savoir si […]on veut encore des paysans »

Non content d’avoir atteint un point de rupture climatique et économique, le monde agricole fait les frais d’une politique sans cap, qui sans sursaut pourrait finir d’entamer le moral des paysans. Interview de Patrick Bénézit, secrétaire général adjoint de la FNSEA.

Patrick Bénézit : « Nous attendons des pouvoirs publics un cap agricole cohérent ».
Patrick Bénézit : « Nous attendons des pouvoirs publics un cap agricole cohérent ».
© SC

La sécheresse qui sévit dans la plupart départements de la région s’accentue à mesure que les semaines sans pluie passent…
Ce phénomène est dramatique d’autant plus que c’est la énième sécheresse à laquelle nous devons faire face. Passer cette sécheresse va être un véritable enjeu pour beaucoup d’entre nous. La nature ne nous fait plus de cadeau, c’est un problème prioritaire pour nos zones. Face à cette situation, le réseau FNSEA-JA s’est rapidement positionné pour activer le fond « calamités ». Nous n’avons pas d’autres choix que de solliciter les outils à notre disposition : dégrèvement de taxes, et activation du FNGRA (Fonds national de gestion des risques en agriculture). Les procédures sont en cours dans la plupart des départements à la demande des FDSEA et des JA. Nous espérons que les décisions politiques soient rapidement à la hauteur afin d’éviter une décapitalisation massive du cheptel.

Les États généraux de l’alimentation (Égalim) et la loi qui en est issue ont suscité beaucoup d’espoirs pour ramener du prix à la production. Où en est-on aujourd’hui ?
Les effets des Égalim tardent très concrètement à se faire sentir, dans l’élevage en particulier. D’une part, la loi n’a pas été prise en main de manière suffisante par les opérateurs économiques, et d’autre part, le législateur a sous-estimé lourdement le poids des quatre centrales d’achat, et de certains opérateurs qui ont un monopole extrêmement conséquent, notamment en viande bovine.

 

 

Suite de l'interview à lire dans le Réveil Lozère n°1527, du 26 septembre 2019, en page 11.

Les plus lus

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière