Aller au contenu principal

Il faut sauver l’abattoir de Langogne

L’abattoir de Langogne, institution à tout le moins centenaire, a un urgent besoin de modernisation. Pour ce faire, l’aide des partenaires est essentielle, car le coût total est trop lourd à supporter pour la seule structure. Vingt emplois directs dépendent de sa capacité à se réinventer.

L’abattoir de Langogne traite à 70 % du porc pour un volume total de 4 000 tonnes par an. Cependant, c’est un abattoir multi-espèces.
L’abattoir de Langogne traite à 70 % du porc pour un volume total de 4 000 tonnes par an. Cependant, c’est un abattoir multi-espèces.
© Sandra Hartmann/Illustration

L’abattoir de Langogne, qui a été dans l’œil du public récemment suite aux remarques soulevées lors du conseil départemental du 19 décembre, se trouve dans une situation précaire : il a un besoin urgent d’être modernisé.
Les nœuds du problème ? L’argent et le mode de gestion de l’abattoir, qui empêchent tous les partenaires de pouvoir contribuer financièrement à sa modernisation. « Nous sommes dans une région agricole où il y a peu de choses, avertit Thierry Chaze président de l’abattoir de Langogne depuis 2019, si l’on supprime l’abattoir d’un point de vue économique et d’un point de vue social, ce sera une catastrophe. »
Tous les acteurs impliqués (département, région, État) sont pourtant d’accord sur le principal : l’abattoir doit être modernisé, ses machines remplacées pour que cette vénérable institution langonaise n’éteigne pas ses lumières pour de bon. Vingt emplois directs dépendent de son fonctionnement sans accroc. Une trentaine d’emplois indirects seraient aussi perdus si rien n’est fait. Une perte immense pour un territoire rural où les opportunités ne courent pas les rues. « Si l’abattoir ferme, cela veut dire que les éleveurs devront aller à Antrenas, au Puy, à Aubenas, etc. Et cela va encore désertifier notre zone, qui n’est déjà pas bien solide, note Thierry Chaze. Dans une période où l’on privilégie les circuits courts, c’est embêtant ».

Les plus lus

Claude Aguttes présente la statue de la vierge.
Le mobilier du château du Sailhant sera vendu aux enchères

La maison Aguttes s’occupe de la vente aux enchères du mobilier du château du Sailhant sur la commune d’Andelat. Une vierge du…

Coureurs trailers en descente sur un chemin dans le brouillard.
Et si un Cantalien s’adjugeait l’UTPMA ?

Dans un ultra trail du Cantal (UTPMA) réputé pour sa technicité, sa variété et ses paysages, l’expérience du terrain pourrait…

Quel sera le futur de la Commanderie templière ?

La commanderie templière de Celles sort d’une longue léthargie grâce à la passion de Claude  et Bernadette Aguttes, ses…

Sellière bourrelière au travail, martele les rivets d'un licol de cuir
“Les vaches seront bien gardées” : Léa Rigal, sellière bourrelière, reprend le licol en main

Il y a tout juste un an, à la fête des cloches et des sonnailles de Cheylade, Léa Rigal croise Jean-Claude Freyssinier,…

Fondu de cloches !

Installé depuis peu dans le Cantal, Nicolas Schweiger y a retrouvé des airs de sa Suisse 
natale, mais surtout des…

dégâts grêle
10 jours après l'orage, conséquences en cascades pour les agriculteurs du Livradois

Après qu'une pluie de grêlons d'un diamètre de 12 cm ait frappé une dizaine de communes des environs de Bertignat,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière