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« Il faut que l’enthousiasme du ministre se matérialise dans les actes »

Alors que le gouvernement s’est montré volontaire pour relancer le chantier du stockage de l’eau, la profession agricole regrette l’absence d’avancée concrète, notamment en ce qui concerne le projet d’instruction en cours. Jean-Luc Capes, responsable du groupe Eau à la FNSEA, fait le point sur le sujet.

Jean-Luc Capes, responsable du groupe Eau à la FNSEA.
Jean-Luc Capes, responsable du groupe Eau à la FNSEA.
© M. Goulette

Où en sommes-nous aujourd’hui, au niveau de la mise en place de projets de territoire pour le stockage de l’eau ?
Nous sommes aujourd’hui en attente d’une instruction du Projet de territoire de gestion de l’eau (PTGE). L’instruction qui fait foi pour le moment est celle de juin 2015… Combien de projets de territoire ont abouti depuis ? Cela se compte sur les doigts d’une main, nous sommes dans une situation de blocage. La cellule d’expertise, portée par le préfet Bisch, accompagné de Luc Servant de l’APCA, a inventorié plein de choses différentes selon les régions de France, mais n’a pas défini une trame bien précise pour gagner du temps. Ce qui est nécessaire à présent, c’est une instruction qui décrive vite le déroulé d’un projet de territoire et crante les étapes pour qu’il y ait un calendrier. Il faut également qu’il y ait des arguments qui mettent plus en valeur le fait que l’outil de stockage de l’eau est indispensable sur bien des territoires. La profession agricole est favorable à des combinaisons d’actions, mais il ne va pas falloir discuter éternellement de ces combinaisons avant d’arriver à l’action majeure, le stockage de l’eau, qui permettrait de remettre à flot le niveau hydrique de nouveaux territoires.

Quels sont les points d’achoppement dans les propositions d’instruction en cours ?
Il y a un point que nous ne comprenons pas, c’est l’aller-retour sur la question du financement, par les agences de l’eau, des volumes au-delà de la substitution, un point qui a été retiré dans le dernier projet d’instruction.

 

 

Suite de l'interview à lire dans le Réveil Lozère n°1505, du 11 avril 2019, en page 10.

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