Aller au contenu principal

« Il faut au minimum un BTS »

L'ancien élève du lycée agricole de l'Abbaye de Montebourg (Manche), Julien Lepetit, gère depuis un an l'exploitation de l'établissement. Un pari qu'il a décidé de relever à seulement 28 ans, après avoir exercé cinq ans dans une entreprise de vente et de conseils.

© Sandrine Bossière

Julien Lepetit est originaire du Cotentin (Manche). Issu d'une famille d'agriculteurs, il a poursuivi ses études dans cette voie. Un BEP agricole et un bac pro CGEA (conseil et gestion de l'entreprise agricole) au lycée agricole de Montebourg en poche, Julien a poursuivi par un BTS Acse au lycée agricole de Coutances. « J'ai complété par un CS lait à Montebourg à nouveau », note-t-il. Si ses frères se sont installés en Gaec avec leur mère et leur oncle, l'installation n'était pas l'objectif principal pour Julien. Il a voulu aller voir autre chose, voir d'autres systèmes, ce que lui a permis son expérience de commercial chez D2N (Destres et Datin Négoce).

Un nouveau virage
Depuis un peu plus d'un an, il a pris un nouveau virage : il gère désormais l'exploitation agricole du lycée où il a fait ses études. Un challenge qu'il a saisi « parce que j'aime le contact avec les animaux, parce que le lycée avait un projet d'évolution, voulait se doter d'une structure moderne, et parce qu'il y avait ce contact avec les élèves », explique-t-il. Certes, à 28 ans, il fallait oser ! Il le reconnaît surtout qu'il n'est pas « parti en courant » de chez son ancien employeur. C'est un choix délibéré et pleinement assumé. « On me dit que je suis jeune, mais j'aime les défis », rassure-t-il, en faisant preuve de détermination et d'écoute. Et pour le moment, le salariat lui convient, à la fois pour garder du temps libre pour sa famille et profiter de ses passions.

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1501, du 14 mars 2019, en page 8.

Les plus lus

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière