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Intempéries
Il faut assurer cultures et prairies contre les intempéries

Les récents épisodes d'orages violents avec grêle rappellent durement aux agriculteurs l'importance d'assurer
ses cultures et ses prairies.

Désormais, il est prudent de souscrire un contrat d'assurance pour espérer une indemnisation en cas de dégâts sur prairies suite à un orage violent.
Désormais, il est prudent de souscrire un contrat d'assurance pour espérer une indemnisation en cas de dégâts sur prairies suite à un orage violent.
© © Ch. Agriculture

En mars dernier, nous avions largement communiqué sur la réforme du dispositif d'assurance récolte initié par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, face à la multiplication des aléas météorologiques, liés au changement climatique (sécheresses répétées, gels tardifs, grêle…). Il expliquait alors que "l’objectif est de mieux couvrir les agriculteurs contre ces risques et, par là même, de préserver les exploitations et la souveraineté alimentaire de la France".
Les aléas climatiques, certaines exploitations viennent d'en subir avec de violents orages souvent accompagnés de grêle sur des secteurs très localisés comme Loudes ou Allègre… et bien d’autres, il y a une dizaine de jours. Mais les orages qui durent depuis début mai sont toujours d'actualité, et les risques de dégâts dus à la grêle ne sont pas réservés qu'aux autres.
Suite à cet épisode, FDSEA et JA ont contacté leur réseau pour établir un bilan le plus précis possible. De même les services Productions végétales de la Chambre d'Agriculture se sont rendus sur le terrain pour constater les dégâts et apporter des conseils techniques aux exploitants concernés (voir article page 05).
5 à 10 % d'agriculteurs assurés pour leurs prairies
Mais de ces enquêtes terrain, un autre constat fait ressortir que trop peu d'agriculteurs ont souscrit un contrat d'assurance pour leurs récoltes, que ce soit pour les cultures ou pour les prairies. Un rapide brainstorming auprès des différentes compagnies d'assurance, montre qu'ils sont entre 5 et 10 % à avoir signé un contrat pour leurs prairies ; on arrive à environ 30% pour les cultures. Quand la grêle s'invite sur les champs d'un agriculteur les dégâts sont souvent importants, mais quand la culture n'est pas assurée, la perte est totale.
Le nouveau dispositif Assurance récolte qui remplace la cohabitation entre l’assurance récolte multirisques climatiques et l’assurance calamités agricoles, couvre neuf grandes familles de risques : sécheresse ; coups de chaleur ; coups de soleil ; manque de rayonnement solaire ; coups de froid et gels ; grêle ; excès d’eau, de pluie et d’humidité ; neige et givre ; vents de sable et tourbillons. Les cultures concernées sont : l’arboriculture, les grandes cultures, les prairies et la viticulture.
Une aide de l’État en cas de perte avérée, et une subvention de la PAC pour la souscription de l’assurance pouvant aller jusqu’à 70% du montant de la cotisation annuelle, étaient prévues, mais pour cela le contrat multirisque prairie devait être souscrit avant le 31 mars 2023 (corrections possibles jusqu’au 31 mai) et la prime d’assurance versée le 31 octobre 2023 au plus tard. Le dispositif s’applique à l’exploitation dans son ensemble ; pour être subventionné, l’agriculteur a l’obligation d’assurer au minimum 70% de ses surfaces en grandes cultures et/ou 100% de ses surfaces en prairies permanentes.
Les responsables professionnels départementaux avaient largement communiqué ce printemps sur cette réforme, et incité tous les agriculteurs à souscrire à ces contrats. Ils réitèrent leurs recommandations dans ce sens pour les années à venir, il en va de la pérennité des exploitations souvent trop fragiles pour résister à certains coups durs.
 

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