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Hélène Blaud, nouvelle présidente de la section nationale des anciens

© P. Dumont

Élue en mai par voie électronique compte tenu du contexte sanitaire, la deux-sévrienne Hélène Blaud est la nouvelle présidente de la Section Nationale des Anciens Exploitants de la FNSEA. Elle revient sur sa récente élection.

Hélène Blaud, quel est votre parcours ?
Je suis originaire des Deux-Sèvres où j’étais agricultrice jusqu’en 2008 avec mon mari et nos cinq enfants. Notre exploitation comptait alors 200 parthenaises sur 90 ha. J’ai été d’abord conjointe collaboratrice puis agricultrice quand mon mari est parti à la retraite. Lorsque mon tour est venu, nous avons vendu le cheptel pour la reproduction et installé deux jeunes agriculteurs en location sur notre exploitation.

Comment a commencé votre engagement syndical ?
Je crois que c’est quelque chose qui est dans la fibre familiale puisque mon père et mon mari étaient engagés eux aussi. Personnellement, j’ai commencé à m’impliquer lors de la sécheresse de 1976. Il fallait organiser l’arrivée de la paille sur la Gâtine et on est venu me solliciter. Par la suite, je me suis engagée à la FDSEA des Deux-Sèvres. Très vite, je me suis retrouvée élue à la chambre d’agriculture et également vice-présidente de la FDSEA 79. Tout ça en travaillant sur l’exploitation et en élevant les enfants bien sûr. Au moment de la retraite, je me suis dit que j’allais lever le pied mais cela n’a pas duré longtemps… L’engagement est dans mon ADN ! J’ai intégré la section des anciens nationale. J’ai été élue au conseil d’administration, au bureau puis au poste de secrétaire générale. Au départ du président Jacques Dufrechou, je me suis dit « il faut que j’y aille ». C’était une évidence.

Quelles sont vos priorités en tant que nouvelle présidente de la SNAE ?
Notre dossier phare, c’est celui des retraites bien entendu. On vient de le remettre sur le tapis après qu’il a été éliminé du projet de réforme. Je suis ravie de voir que notre ténacité a payé. Nous n’avons rien lâché ! Il n’est pas concevable que des gens qui ont travaillé ne soient pas reconnus. Aujourd’hui, il y a un pas de fait mais il faut encore plus ; je pense notamment aux conjoints, aux veufs et veuves. Le Gouvernement revient aussi sur la dépendance, il faut travailler sur le sujet. Beaucoup de travail est fait dans les départements et j’aimerai que l’on puisse mutualiser ce travail pour que le réseau fonctionne encore mieux. N’oublions pas non plus que nous sommes partie intégrante de la FNSEA et qu’il nous faut être solidaire des actifs. J’aimerai enfin que la section ait des liens plus étroits avec la Commission Nationale des Agricultrices. Nous serons plus forts si nous sommes ensemble.

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