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Chambre d'Agriculture
Gilbert Guignand : "Nous, FDSEA et JA, sommes un syndicalisme de solutions"

Dans 4 mois, les agriculteurs éliront les membres de leur Chambre d’Agriculture : une échéance prioritaire pour Gilbert Guignand, président de la FDSEA. Le syndicalisme majoritaire va conduire une campagne qui va s'appuyer sur son réseau, son bilan et son projet D.E.F.I. 2020.

Gilbert GUIGNAND, président de la FDSEA de Haute-Loire
Gilbert GUIGNAND, président de la FDSEA de Haute-Loire
© HLP

Dans 4 mois, les agriculteurs seront invités à élire les membres de leur Chambre départementale d’Agriculture pour les 6 années à venir. Que représentent ces élections pour la FDSEA ?
Gilbert Guignand président de la FDSEA  : «La Chambre d’Agriculture a pour mission de faire appliquer la politique agricole définie par la liste majoritaire. Pour nous, FDSEA et JA, ces élections ont un enjeu très important. Plus la majorité de la liste sortante sera forte et plus son poids sera affirmé. Face à nos interlocuteurs que sont l’administration et les pouvoirs publics, nous aurons plus de crédits si nous représentons 2 agriculteurs sur 3 ou 3 agriculteurs sur 4, que si nous sommes en dessous des 50 % de représentativité. Et si  aucune des listes en présence ne ressort largement, l’administration aura la part belle. Voilà un scénario qui ne pourrait que desservir notre profession».

Pour les prochaines élections, le Ministre de l’Agriculture a abaissé le seuil de représentativité. Qu’est-ce que cela change ?
G.G. : La représentativité syndicale au niveau national se mesure à travers ces élections Chambre. Le seuil était de 15 % ; il vient de passer à 10 % pour 2013. Il est donc encore plus important pour nous de remporter ces élections avec une marge confortable pour mener à bien notre politique agricole».

On a bien compris que la FDSEA et les JA comptent réitérer leur résultat de 2007, plus de 59% de suffrages avec un taux de participation de 75%. Quel message souhaitez-vous communiquer aux agriculteurs ?
G.G. : «Tout d’abord, j’invite tous les agriculteurs à aller voter. C’est un vote par correspondance, simple, rapide et non contraignant. Le taux de participation montre aussi tout l’intérêt que les agriculteurs portent à la défense et au développement de leur métier. Par ailleurs, dans un contexte en perpétuelle évolution où, de plus en plus les pouvoirs de décision s’éloignent du terrain, avoir une instance décisionnelle forte au niveau départemental est un atout très important. La proximité est encore et toujours une force. De même le poids de la région est primordial. Pour nous faire entendre aujourd’hui, les manifestations dans les rues du Puy ne suffisent plus. La semaine dernière nous étions à Orléans avec 35 départements à l’échelle d’une Agence de l’Eau. Et malgré tout, il faut impérativement garder cet échelon départemental qui fait le lien entre la base et les instances nationales ou européennes. Et j’insiste sur l’engagement des responsables professionnels de Haute-Loire qui sont d’abord des responsables locaux qui ont les pieds sur terre, bien au fait des réalités de notre département, mais qui sont également nombreux à siéger dans les différentes organisations agricoles en Région ou à Paris. Actuellement une dizaine de professionnels altiligériens sont administrateurs nationaux».

Alors aller voter oui, mais pourquoi les agriculteurs devraient-ils faire porter leur choix sur les listes FDSEA/JA ?
G.G. : «Tout simplement parce que la FDSEA et les JA, c’est un syndicalisme de solutions et non démagogue. On essaie d'apporter des réponses à toutes les questions des agriculteurs et la réalité n'est pas toujours facile à dire, les réponses ne vont pas toujours dans le sens que nous souhaiterions, mais, nous avons toujours dit la vérité aux gens. Notre campagne va s’appuyer sur un réseau, un bilan et un projet. C’est vrai, face à l’État qui se désengage, à des contraintes européennes… nos acquis sont difficiles à préserver. Mais nous proposons aux agriculteurs de Haute-Loire de continuer à vivre de leur métier, à le développer, à mettre en place des applications nouvelles et à appréhender les 10 années à venir en étant acteurs de leur devenir. Pour cela, nous allons nous appuyer sur notre projet appelé DÉFI 2020 : Défendre, Entreprendre, Fédérer et Innover. Dans les semaines qui viennent, moi-même et l’ensemble des responsables FDSEA et JA serons sur le terrain pour rencontrer les agriculteurs, les écouter, répondre à leurs questions et expliquer notre projet».

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