GDS : des craintes pour le financement des actions les prochaines années
Jeudi 22 décembre, à Mende, a eu lieu l'assemblée générale du GDS. L'occasion de revenir sur des années compliquées à gérer et un avenir incertain.
« L'année 2021, bien que plus sereine que 2020, porte les stigmates de la crise sanitaire », a rappelé Emmanuel Roux, président du GDS Lozère, dans son rapport moral. « Les chiffres en témoignent, l'augmentation des charges est conséquente, nous ne pouvons que la subir, et l'érosion de nos effectifs tend à se confirmer ».
Une introduction qui résume la situation compliquée dans laquelle se trouve le GDS : une baisse des cotisations tout en devant, de l'autre côté, assurer de plus en plus de missions sanitaires. Un constat souligné aussi par Denis Valette, le trésorier du GDS, qui a rappelé que « pour l'année 2021, le montant des cotisations n'a pas subi d'augmentation. Les effectifs présentant un léger tassement à la baisse, le montant des cotisations obligatoires a de fait diminué, sans être compensé par ailleurs par la dotation de l'État relative aux missions confiées aux GDS, dont le montant rapporté à l'UGB reste constant et toujours bien en deçà du coût réel de ces missions ». L'une des problématiques soulevée par le GDS lors de cette assemblée générale est la dotation de l'État, qui n'a pas évolué depuis de nombreuses années. « Les coûts excèdent les ressources », ont expliqué les élus du GDS. Après approbation de l'assemblée générale, les cotisations 2023 ont été revalorisées : en bovins la cotisation obligatoire de base passe à 1,82 EUR (1,67 EUR l'an dernier) ; en ovins, la cotisation de base passe à 0,366 EUR (0,336 EUR l'an dernier), et enfin, les caprins passent à 0,378 EUR (0,347 EUR l'an dernier).