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Formation et hôtellerie, les chantiers de la CCI

Après une année 2009 “riche” côté développement commercial, la CCI lance de nouveaux chantiers.

B. Bouniol s’est félicité de l’avancée des travaux du centre de formation qui sera livré fin février 2010.
B. Bouniol s’est félicité de l’avancée des travaux du centre de formation qui sera livré fin février 2010.
© P.O.

Pour peu, on aurait cru lundi que la trêve des confiseurs avait en cette fin d’année 2009 joué les avant-premières, tant les débats de l’assemblée générale de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) étaient empreints de sérénité et d’une volonté manifeste de dialogue. Terrain miné de ces derniers mois, la “poudrière” de la Sablière n’a fait l’objet que d’une parenthèse minimaliste de la part du président Bouniol, qui a dit attendre, justement “avec sérénité”, une éventuelle procédure auprès du conseil d’État suite à l’avis de la Cnac (Commission nationale d’aménagement commercial).

Paix durable ?

Un recours qu’a d’ailleurs confirmé le vice-président de la Caba, Alain Calmette, présent à l’assemblée, qui s’est lui aussi contenté de prendre acte d’une “divergence de vues et de fond” sur le développement commercial du bassin aurillacois. Circulez donc, rien de plus à voir. C’était sans compter sur la déclaration inattendue du préfet qui s’est cru en devoir de préciser, en clôture de cette session la position de l’État sur ce dossier (voir l’Union du 2 décembre). Pour le reste, c’est le visage d’une compagnie consulaire en ordre de marche pour s’adapter, voire anticiper, les évolutions de son environnement qu’a présenté ce 30 novembre la CCI du Cantal. Ainsi, même si les élus n’ont pas adopté de budget primitif 2010, pour cause d’incertitudes liées à la Révision générale des politiques publiques (RGPP), la CCI a d’ores et déjà réduit la voilure en 2009, en contenant ses charges pour se prémunir d’un plus que probable repli de ses recettes. Une attitude saluée par le préfet qui n’a pas manqué non plus de relever que, comme ses consœurs de l’agriculture ou de l’artisanat - mais sous une forme différente - la Chambre de commerce et d’industrie “s’est engagée sans réticence ni résistance dans la RGPP”. Une réorganisation qui devrait se traduire par l’élection d’élus consulaires territoriaux et une primauté de l’échelon régional. Des mutations qui n’empêchent nullement la CCI de poursuivre son implication et ses ambitions en faveur du tissu économique départemental. Après une année 2009 fortement axée sur le commerce, notamment via le lancement du site Achat-cantal.com, l’année à venir sera d’abord celle de la formation avec la finalisation du centre de formation sur le site du Vialenc (ex-locaux Centrelait), qui devrait être livré dans les délais, fin février.

 

“Cantalian business school”

Son objectif ? “Rendre le Cantal plus entrepreneurial”, a milité Pierre-Jean Flauraud, vice-président de la CCI en charge de la formation, lequel vise à travers ce centre et la future formation “Bachelor in international business and management” une ouverture vers le monde. Une ouverture à double sens : en permettant d’abord à de jeunes Cantaliens de s’aguerrir aux pratiques les plus réactives du commerce mais aussi à des étudiants extérieurs de bénéficier de ce cursus d’excellence dans un département plus connu pour son conservatisme. Un contre-pied à l’image cantalienne qui sera également de mise dans le cadre de l’opération “La Cantal vous invite à sa table” que lancera la CCI en 2010. Le principe : trouver, à travers une journée événementielle, trois types d’oiseaux rares : des repreneurs pour les cafés-restaurants-hôtels cantaliens, du personnel qualifié dans ce secteur et des apprentis.

Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.

Droits de reproduction et de diffusion réservés.

 

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