Aller au contenu principal

Fin de l’accord bilatéral avec l’Espagne

Le protocole signé avec l’Espagne qui permettait l’export d’animaux maigres 10 jours après la deuxième injection de vaccin n’est plus valable depuis le 1er janvier.

© F. D'Alteroche

Depuis le 11 septembre, le commerce des animaux maigres destinés à l’export est fortement perturbé en raison de la présence de cas de FCO. Une FCO littéralement parachutée en plein cœur du Massif Central alors que débutait la plus importante période de commercialisation des broutards. Au-delà du fait que l’apparition de la maladie en plein milieu du sol français nous ait questionnés, nous avons toujours dénoncé une crise plus d’ordre commercial et administratif que réellement sanitaire !
De leur côté, nos instances nationales se sont emparées du dossier et se sont mobilisées pour que des accords bilatéraux avec nos principaux interlocuteurs européens soient négociés. Ce qui fut le cas notamment avec l’Italie et l’Espagne. Ces accords ont permis de limiter le maintien en ferme des animaux en réduisant les délais d’attente après la vaccination, le ramenant à 10 jours après la deuxième injection du vaccin contre 60 jours comme prévu dans la réglementation européenne.
Or, les autorités espagnoles ont indiqué qu’elles ne prolongeraient pas les conditions du protocole bilatéral qui avait été négocié le 2 octobre puis le 30 novembre. Le délai d’attente post-vaccination passe donc de nouveau à 60 jours pour les animaux à destination de ce pays.
Pourquoi une telle décision ? Nos animaux seraient-ils encore trop chers ?! Cette décision ne fait que nous conforter dans l’idée que cette crise reste avant tout commerciale.
Le combat syndical se poursuit pour qu’un nouveau protocole soit acté avec des dispositions qui nous conviennent. Cette crise n’a que trop paralysée le commerce dans un contexte déjà trop difficile et fragile.

Les plus lus

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière