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Ferrandaise au SIA : un jeune puydomois va représenter le territoire auvergnat

La Ferrandaise sera au SIA ! Le jeune Antonin Espinasse est l'un des trois éleveurs puydomois qui montera cette année, avec sa vache Jenciane, pour mettre en avant la race ferrandaise ainsi que le territoire auvergnat.

Antonin Espinasse emmène sa vache Jenciane au SIA cette année.
© association la Ferrandaise

La Ferrandaise en route pour conquérir le SIA !

L'association de sauvegarde de la race Ferrandaise va envoyer quatre éleveurs pour représenter la race lors du Salon international de l'agriculture. Trois d'entre eux sont puydomois.

Antonin Espinasse sera au rendez-vous avec sa vache Jenciane, de "Gentiane". « L'année de sa naissance, nous avions décidé de donner des noms de plante modifiés à tous nos animaux », s'amuse-t-il.

Cet ouvrier agricole, qui fêtera ses 21 ans pendant le salon parisien, travaille au sein de la ferme familiale à Cunlhat, avec sa mère. Leurs porcs, ovins et bovins sont tous en bio.

À lire aussi : “Sensation“ de l'élevage de Pascal Merle au SIA

 

La Ferrandaise présente au SIA

Ce n'est pas la première fois qu'Antonin et Jenciane se rendent à un salon. En 2019, déjà, le jeune éleveur l'avait emmenée à Paris avec son veau. En 2024, ils étaient tous deux présents au Sommet de l'Élevage à Cournon.

Si cette Ferrandaise a été choisie pour représenter l'élevage, c'est avant tout car elle est « très docile (...) c'était aussi la seule dont la date de vêlage est éloignée du SIA », indique Antonin. Le jeune homme souhaite monter à Paris pour « faire connaître la Ferrandaise. C'est une race menacée. Il n'en restait qu'une centaine dans les années 60, aujourd'hui on compte environ 3 000 à 3 500 femelles ».

 

Un salon extraordinaire, mais loin de la réalité

Quant au voyage vers la capitale, l'éleveur l'avoue : « la montée est compliquée ». Lui prévoit d'emmener sa vache avec celle d'un autre éleveur, dans son véhicule, au départ d'Ambert.

Si Antonin pense que le SIA est  « à faire, car c'est extraordinaire », il n'en reste pas moins réaliste :  « ce n'est pas le vrai visage de l'agriculture, ce n'est pas ce qui se passe dans les élevages. À Paris, c'est tout beau, tout rose ».

Mais le jeune Auvergnat compte bien en profiter au maximum. « On y va pour discuter et faire de belles rencontres. C'est un rendez-vous mondial, on va voir des gens qu'on aurait jamais vus en restant chez nous, et on va retrouver les copains ! »

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