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FDCUMA : L’activité en commun se développe, le réseau Cuma se porte bien

La Fédération départementale des Cuma de Haute-Loire dresse le bilan d’activité des 132 Cuma actives en Haute-Loire.

La FDCUMA a tenu son assemblée générale à St Etienne Lardeyrol.
La FDCUMA a tenu son assemblée générale à St Etienne Lardeyrol.
© HLP

Le réseau des Cuma de Haute-Loire se porte bien avec des investissements et un chiffre d’affaires en progression, c’est ce qu’il ressort de l’assemblée générale de la fédération départementale qui s’est tenue le 7 novembre à St Etienne  Lardeyrol.
En 2013, les Cuma ont investi 4 millions d’euros, ce qui représente une progression de 6,9% par rapport à 2012. La fédération note de fortes progressions d’investissements pour les pulvérisateurs et semoirs direct, les épandeurs à fumier et tonnes à lisier et le matériel de récolte des fourrages (ensileuses, andaineurs double rotor).

La Cuma : une solution sécurisante
En matière de chiffre d’affaires des Cuma, la progression se poursuit depuis plusieurs années : «En sept ans, l’évolution du chiffre d’affaires est de +45%. La progression est de +3,70% (avec un montant de 4,2 millions) par rapport à 2012. Les investissements plafonnent, mais l’activité en Cuma progresse fortement. Les incertitudes liées à la réforme de la PAC et l’instabilité des cours des produits agricoles freinent les investissements, mais développent l’activité en commun. La Cuma reste une solution sécurisante» a indiqué Christophe Boissières, secrétaire de la FDCUMA.

132 Cuma actives
Avec la création d’une nouvelle Cuma, la «Cuma de la lentille Verte», en avril 2013, le réseau comptabilise 132 Cuma actives en Haute-Loire en 2013. Notons qu’une toute nouvelle entité, la Cuma de Monlet, est venue rejoindre le réseau en juillet 2014.
La question des aides au financement des matériels a été développée par Philippe Majeune, président de la FRCUMA Auvergne.
«Nous travaillons avec la volonté de recréer un lien avec le Conseil régional en vue de faire évoluer les financements. Jusqu’à présent, on nous proposait une grille de matériels (élligibles aux aides) qui ne correspondait pas aux besoins des Cuma. Il fallait donc faire évoluer ce système ; nous avons essayé de travailler sur une notion de projets. Une démarche a ensuite été engagée avec le président du Conseil Régional, René Souchon ; ce dernier a annoncé une enveloppe plus importante pour les 5 années à venir».
Philippe Majeune a annoncé que durant le 1er semestre 2015, le financement des matériels serait compliqué. «Sur les 6 premiers mois de l’année, il n’y aura pas de financement pour les matériels. Il en est de même pour les prêts bonifiés ; l’enveloppe est reconduite mais il demeure une incertitude sur la date de disponibilité des fonds» a complété Régis Brun, animateur de la FDCUMA.
Philippe Majeune a dévoilé les grands objectifs de la FRCUMA et des fédérations départementales : «Il s’agit de mutualiser pour faire des économies mais surtout de garder un service aux Cuma qui soit le même et encore  plus performant. Nous souhaitons d’autre part harmoniser les services et leurs tarifs dans les 4 départements».
«En Cuma, partager ça paye», tel était le thème de l’assemblée générale de la fédération départementale. Dans le cadre de cette thématique, la FDCUMA proposait de mesurer l’impact des charges de mécanisation sur les exploitations.
Dans un contexte où la production a doublé et la main d’oeuvre disponible s’est réduite, les exploitations se trouvent forcées de gagner en performances ; or, les Cuma peuvent aider les exploitations à améliorer leurs performances.
Pour développer cette idée, la fédération a réalisé, en partenariat avec CERFRANCE Haute-Loire (et le conseiller Nicolas Chouvet), un comparatif des charges de mécanisation entre deux exploitations équivalentes (Gaec, SAU, UMO et productions semblables), dont une adhère à une Cuma et l’autre pas. Résultat : les coûts de mécanisation sont bien inférieurs sur trois postes (la traction, le transport, et le semis-fertilisation-traitement) et dans une moindre mesure sur le poste carburant.

Partager des valeurs de solidarité
Mais au delà des économies réalisées, adhérer à une Cuma c’est aussi partager des valeurs de solidarité. «Il ne faut pas que le travail en commun soit plus motivé par l’opportunité d’acquérir, par des conditions privilégiés, que par une réelle volonté de coopérer» a indiqué Dominique Bertrand, président de la FDCUMA.
Après l’assemblée générale, la journée s’est poursuivie autour d’une présentation de matériels de la Cuma locale, du Fracellier.


Véronique Gruber

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