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FCO : Vaccinez vos cheptels pour les protéger

La disponibilité des vaccins pour le cheptel de souche est effective depuis le 1er avril. Vous pouvez encore vacciner vos troupeaux pour les protéger avant la diffusion conséquente du virus au 2e semestre 2016.

© DGAL

Au 27 mai, la situation sanitaire est la suivante : depuis le 11 septembre 2015, près de 250 foyers de fièvre catarrhale, sérotype 8 ont été identifiés en France avec, à la dernière situation, 6 nouveaux foyers dans 6 départements (Ain, Côte-d’Or, Creuse, Loire, Loiret et Hautes-Pyrénées), sans modification de la Zone Réglementée (ZR) (cf. carte).

Nous allons être confrontés à la diffusion du virus par les moucherons
Considérant les expériences des récentes épizooties de fièvre catarrhale, sérotypes 8 et 1 et de Schmallenberg et les données de la présente épizootie, les experts de l’ANSES concluent que la progression de l’infection par le biais des culicoïdes est inexorable au-delà de la zone réglementée, à la fois en France et dans les pays voisins.

Vos bovins et vos ovins sont en très grande majorité sensibles au virus, d’où un risque clinique important dans votre troupeau
Le CNOPSAV (Conseil national d’orientation de la politique sanitaire animale et végétale) a fait le point sur la surveillance sérologique mise en place en début d’année, elle montre que plus de 80 % de la population bovine est sensible (séronégative). Vu que le virus est quasi identique à celui de 2008, il est probable que la maladie prenne toute son ampleur au 2e semestre avec les impacts cliniques correspondants. Comme GDS Creuse, le CNOPSAV recommande donc de vacciner les cheptels pour les protéger.

Des vaccins efficaces avec une innocuité globale confirmée vous sont proposés
Le précédent épisode fièvre catarrhale a vu l’utilisation de vaccins en période de pleine circulation virale entraînant une confusion entre l’effet du virus (à l’origine de la très grande majorité des symptômes observés) et du vaccin. Les études rétrospectives confirment l’innocuité globale de la vaccination. Que ce soit en élevage laitier ou allaitant, elles concluent globalement que cette vaccination n’a pas eu d’effet négatif et elles confirment son intérêt pour limiter les impacts de cette maladie (cf. Vaccination : impacts, pharmacovigilance dans l’onglet prévention du site www.fcoinfo.fr). Les vaccins CZV et Merial indiquent dans le résumé des caractéristiques de leur vaccin : « Peut être utilisé au cours de la gestation chez les brebis et les vaches ».

Vous avez à disposition du vaccin pris en charge par l’État, passez‑nous commande maintenant comme 152 de vos collègues éleveurs creusois l’ont déjà fait
Le vaccin est maintenant disponible en quantités suffisantes. Le CNOPSAV du 14 juin actualisera le dispositif d’attribution des doses. Dans l’attente, faîtes-nous remonter vos besoins en doses pour votre cheptel de souche d’ici le 15 juin, grâce au bon de commande transmis avec notre courrier du 16 mars ou contactez-nous. Le 1er et le 15 de chaque mois, les demandes reçues à GDS Creuse ont été fournies à la DGAl, à la DDCSPP et à chaque vétérinaire sanitaire qui a commandé les doses de vaccin. Au 15 mai, cela concernait 59 élevages bovins pour 4 078 animaux et 93 élevages ovins pour 15 795 animaux. Pour les broutards, un quota a été attribué à chaque cheptel, la DDCSPP a transmis les éléments à chaque vétérinaire sanitaire qui intervient sur votre demande.

Vaccinez maintenant votre troupeau pour le protéger avant la forte circulation virale, phase la plus à risque
Cette maladie peut entraîner de réelles pertes (cf. article du 18/09/2015). La période la plus à risque est la phase de réémergence de l’épizootie, ce sera certainement le 2e semestre 2016. Des vaccins existent et sont efficaces. Cette année, vous pouvez intervenir avant la forte période d’activité virale, vous avez l’opportunité de vacciner gratuitement (l’État paye le vaccin et vous pouvez vacciner vous-même). Vous n’avez aucune obligation de vacciner. Cependant, nous vous recommandons de vacciner votre cheptel de souche (vous-même ou par votre vétérinaire) et de faire vacciner par votre vétérinaire sanitaire les animaux devant avoir une certification de cette intervention. L’immunité se met en place 3 semaines après la 2e injection de primovaccination, soit 6 semaines après le début de la vaccination, vous pouvez donc encore intervenir et protéger votre troupeau avant la reprise conséquente de la circulation virale. Rappelons que selon les conditions du règlement européen, les animaux vaccinés sont éligibles aux échanges, 60 jours après la fin de la primovaccination, ce délai est réduit à 10 jours pour le protocole avec l’Italie. Pour plus de renseignement, contactez votre vétérinaire, la DDCSPP ou nos services à GDS Creuse.

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