FCO : unanimité pour rappeler l’importance de la vaccination obligatoire
Organisations professionnelles agricoles, administration et vétérinaires étaient réunis, le 2 mars dernier, en Comité de Pilotage Fièvre catarrhale ovine, pour faire le point sur la vaccination.
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Le Comité de Pilotage Fièvre catarrhale ovine s’est réuni le 2 mars pour faire le point sur la vaccination des animaux dans le département. Le secrétaire général de la Préfecture accompagné de André Klein directeur de la DSV (Direction des Services vétérinaires), Gilles Bastien président du Syndicat des vétérinaires de Haute-Loire, Michel Chouvier président de l’EDE (Etablissement départemental de l’Élevage), Thierry Ravel président du GDS (Groupement de défense sanitaire) et Claude Font président de la FDO (Fédération Départementale Ovine), ont fait le point sur la situation face à la Presse. André Klein a rappelé que ce Comité de pilotage qui rassemble les acteurs engagés dans la lutte contre la FCO, a été mis en place dès 2008 pour suivre la vaccination généralisée des cheptels du département, en bovins comme en ovins.
«Si en début de campagne, on a dû faire face à un arrivage lent des doses de vaccins, aujourd’hui le département est correctement couvert». 250 000 doses de vaccins livrées ont déjà permis de vacciner une grande partie du cheptel ovin départemental. Actuellement, on considère que 30 % du cheptel bovin est vacciné. Il reste donc 2 mois aux vétérinaires pour terminer cette prophylaxie, pour les sérotypes 8 et 1, avant la date butoir du 30 avril 2009, et ce délai semble suffisant. Pour M. Bastien, c’est juste une question d’organisation puisqu’il n’y a pas de problèmes d’approvisionnement en doses. Michel Chouvier devait souligner que les réunions précédentes du Comité de Pilotage avaient pour principal objet d’organiser la vaccination en fonction des espèces et de la commercialisation. Voilà pourquoi, les ovins sont pratiquement tous vaccinés, ainsi que les broutards destinés à partir en Italie. La majorité des troupeaux qui restent sont des vaches laitières.
Les membres du Comité sont unanimes et insistent pour rappeler l’importance de cette vaccination qui est obligatoire afin d’éviter la propagation de la maladie. «Si on n’accepte pas la vaccination, il faut accepter les pertes» dira Gilles Bastien en ajoutant «c’est une maladie qui expose la totalité du cheptel». En réponse aux questions des journalistes sur le collectif qui refuse la vaccination, André Klein précise qu’on est dans «un système collectif, un système qui a fait ses preuves».
Ils ont rappelé aussi que la vaccination obligatoire est une garantie vis à vis des partenaires européens et qu’elle devrait contribuer à favoriser les échanges commerciaux à l’intérieur de l’Europe, des échanges très importants pour l’élevage du département.