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FCO-8 : préconisations aux éleveurs

Savoir détecter la maladie et savoir quoi faire en élevage pour limiter l'impact de l'épizootie.

Ovins FCO
La surveillance régulière des animaux s'impose.
© © HLP

Cette maladie  (FCO-8) se traduit par une association de signes cliniques, à connaître : Hyperthermie (> 41°C) ; Hypersalivation, langue gonflée, parfois cyanosée (légèrement bleutée) ; Jetage nasal ; Œdème de la face ; Mufle enflé, présence de croûtes, ulcères dans la bouche, présence de mouches… ; Pattes enflées, difficultés à se déplacer, boiteries… ; Abattement, anorexie, difficulté à s’abreuver, amaigrissement…
Il est essentiel de détecter la maladie le plus tôt possible. Il faut s'efforcer de contenir la fièvre et de préserver l’appétit des animaux par tous les moyens, afin d'éviter une dégradation de leur état de santé. Dans la mesure du possible, il est recommandé de garder les animaux à l’intérieur. Pour ceux qui doivent sortir, il est préférable de les faire sortir le matin, quand il fait frais, plutôt qu’en soirée, moment où les insectes piqueurs sont plus actifs.
En bâtiment, mettez les ventilateurs si vous en avez. Certaines huiles essentielles sont actuellement en phase d'essai chez des éleveurs.
Si un lot d’animaux a été exposé au virus depuis moins de sept jours, la vaccination reste une option viable. Si tous les lots ne sont pas encore touchés, il est conseillé de vacciner en priorité les lots sains, et de les rentrer à l'abri si possible.
En cas de suspicion de FCO au sein du troupeau, faites venir le vétérinaire. A savoir que les trois prélèvements sanguins, ainsi que leur analyse, sont pris en charge par l’État, indépendamment des résultats. Si la FCO est confirmée, l’élevage sera déclaré foyer de FCO, ce qui constitue la première condition d'éligibilité à une éventuelle aide de l'État.
Jusqu’à présent, l’État prend en charge la vaccination contre la FCO de sérotype 3, pour laquelle la Haute-Loire est désormais classée. Concernant la FCO de sérotype 8, l’État va passer une commande groupée de vaccins afin de réguler les prix. En ce qui concerne la MHE, l’État prend en charge la vaccination.
Enfin, la profession se mobilise pour obtenir des aides de la part de l’État pour compenser les pertes subies par les éleveurs en raison des conséquences de ces différentes maladies.
 

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