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Solidarité sécheresse 2011
Faire face aux besoins de paille et de fourrage avec AGRA 63

Une réunion élargie du Bureau de l’association s’est tenue le vendredi 24 juin. Le sujet très difficile du coût de la paille était à l’ordre du jour.

L’association AGRA 63 est créée. Le président de l’Udsea, Claude Raynaud, invite tous les agriculteurs à se faire connaître.
L’association AGRA 63 est créée. Le président de l’Udsea, Claude Raynaud, invite tous les agriculteurs à se faire connaître.
© Auvergne Agricole

Les Organisations professionnelles agricoles du département ont lancé la création de l’association AGRA 63.

 

AGRA 63, une association ouverte à tous

Cette association a pour but la défense des intérêts agricoles en cas de crise climatique. Suite à la sécheresse de ce printemps, afin d’apporter un appui dans l’approvisionnement, l’association travaille à la mise en place des opérations d’achats groupés de paille avec ses adhérents. Après l’enquête réalisée par les Petites régions agricoles, les éleveurs ayant manifesté un besoin en paille ont reçu un courrier de l’association. Ils peuvent prendre connaissance des conditions de vente, adhérer à l’association et participer à l’achat groupé de paille.

 

Le prix de la paille marnaise ne doit pas être une référence !

Malheureusement, cette situation de sécheresse est générale en France et en Europe, et a entraîné une raréfaction de l’ensemble des fourrages, en particulier de la paille. L’association s’approvisionnera dans la Marne, ce qui génère des coûts de transport très élevés. En fonction des premiers éléments de coût de transport, la paille rendue dans le Puy-de-dôme en provenance de la Marne coûterait entre 110 et 150 €/tonne, selon le type de transport utilisé.

Pour l’association AGRA 63, ce prix très élevé ne doit en aucun cas être une référence sur le marché. Ces prix ne sont justifiés que par le manque de moyens de transport adaptés et par la distance de plus de 1 000 km aller-retour entre les deux départements.

Cultures intermédiaires : les éleveurs doivent faire connaître leurs besoins

Vu le peu de disponibilité et des coûts de transport élevés, les meilleures solutions sont à trouver localement. C’est dans cet esprit que des contrats de productions de cultures intermédiaires (vesce-avoine ou maïs ensilage variétés très précoces...), entre céréaliers de Limagne et éleveurs sont disponibles. Ce contrat permet de sécuriser le producteur et l’acheteur. Il prévoit notamment des dispositions précises en cas de problèmes de production ou de récolte, en fonction des coûts engagés dans la mise en place de la culture.

L’association encourage la production de cultures intermédiaires. Pour cela, les éleveurs doivent faire connaître très rapi- dement leurs besoins (espèces, volumes...).

 

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