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Eleveurs du pays vert
Faire connaître ses produits sur les étals

Depuis deux ans, les Eleveurs du pays vert vont au contact direct avec les consommateurs à l´occasion d´opérations dans les grandes surfaces et certaines fêtes de terroir. Ces actions leur permettent de mieux cerner les attentes et de promouvoir les produits. Avant de lancer une nouvelle campagne, le bilan 2002 a été dressé vendredi 14 février, à Roffiac.

© DR/DR
Le message est clair dans la bouche de Serge Paran, président des Eleveurs du pays vert : "D´une part, il est impossible techniquement d´envisager une généralisation de la vente directe par les producteurs et d´autre part de s´offrir une grande campagne de communication. Là, les informations vont dans les deux sens : comprendre les problèmes de chacun et es transmettre sur l´exploitation". C´est ainsi que depuis deux ans, le groupement organise des journées d´information dans les grandes surfaces. L´objectif est, avec l´enseigne et les responsables du rayon viande, de permettre aux éleveurs, par groupes de 2 ou 3 en compagnie d´un technicien, d´informer le public sur les races commercialisées, les démarches et les zones de production. "Le principe n´est pas de vendre mais bien d´informer", souligne Olivier Paillon, chargé de la communication du groupe.D´abord informer L´an passé, l´opération a été reconduite une quarantaine de fois, avec selon le site, la ville, la région, un discours adapté. "Les Parisiens ont besoin d´une image, d´exotisme, poursuit M. Paillon. En revanche, dans une région agricole, on parlera davantage alimentation ou race". Cet échange mutuel est autant apprécié du consommateur, de l´éleveur que du boucher en supermarché. L´impact est direct puisqu´il a été constaté une augmentation de la vente de viande de 30 % à 100 % durant l´animation du vendredi après-midi au samedi soir. "L´impact indirect repose sur le renforcement des liens entre le distributeur et notre groupe", note Olivier Paillon. Pour Serge Paran, "c´est le moyen de s´approprier notre produit en l´accompagnant jusqu´au consommateur". L´argument est partagé par un éleveur de l´Aubrac, lancé depuis peu dans la vente directe. "Les contraintes sont importantes et nous en sommes en matière de concurrence à ce qu´ont vécu les restaurateurs et les fermes-auberges". Une seconde forme d´animation et de promotion consiste à être également présent sur les manifestations de terroir qui drainent un public de touristes. Ce fut le cas l´année dernière à Vaison-la-Romaine ou encore sur la Festa del Païs à Saint-Flour. La société évolue"La société évolue, les modes de consommation également et c´est à nous de faire notre propre promotion, fait remarquer le président Paran. Nous devons justifier nos aides et que la société trouve les produits qu´elle recherche". En complément, les stagiaires du CFPPA de Saint-Flour ont mené une enquête dans les grandes surfaces de la ville sur les attentes et la consommation de viande des acheteurs. Il faut savoir qu´un Français mange 18 kg de viande par an, contre 25 pour un Italien. Ce qui fait dire à Serge Paran : "Offrons de la bonne viande, elle se mangera". Fort du succès 2002, les animations sont reconduites cette année avec le soutien financier annoncé du Conseil général après la défection de la Région. "Nous n´intervenons pas chez les bouchers-artisans qui font eux-mêmes la promotion de leur viande", explique Olivier Paillon. Pour plus d´informations, consultez L´Union agricole et rurale du 19 février 2003.

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