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Face à l'instabilité des marchés, les États membres multiplient les demandes

Les marchés agricoles de l'UE restent, pour certains (céréales, fruits et légumes, produits bio, etc.), dans une situation difficile.

Les marchés agricoles de l'UE restent, pour certains (céréales, fruits et légumes, produits bio, etc.), dans une situation difficile.
Les marchés agricoles de l'UE restent, pour certains (céréales, fruits et légumes, produits bio, etc.), dans une situation difficile.
© Francois d'Ateroche/Illustration

Lors de leur réunion à Luxembourg le 23 octobre, les ministres de l'Agriculture de l'UE ont multiplié les demandes d'aides, d'outils nouveaux ou d'allégement des contraintes environnementales pour faire face à une situation de marché toujours instable, entre hausse des prix de l'énergie, des engrais et des aliments pour animaux, inflation actuelle des prix alimentaires, ralentissement économique général, conditions météorologiques défavorables et contexte géopolitique compliqué. La situation du marché est pourtant « plus stable qu'elle ne l'a été ces dernières années », a assuré le commissaire européen à l'Agriculture Janusz Wojciechowski tout en admettant qu'il fallait « rester vigilant dans certains secteurs ».
Le commissaire a cité la récolte difficile pour certaines cultures arables, ce qui signifie que l'UE va avoir besoin d'importations en provenance d'Ukraine, la consommation de boeuf affectée par les prix élevés et la baisse des prix du lait (qui ralentit toutefois). Le secteur des fruits et légumes a été « sérieusement touché par des événements extrêmes dans diverses régions, en termes de rendements et de qualité », a-t-il noté, soulignant également que « la baisse de la consommation de nombreux produits frais fait suite à l'érosion du pouvoir d'achat des consommateurs ».
La délégation lituanienne, soutenue par de nombreux pays, a aussi alerté la Commission européenne sur les difficultés du bio et appelé à l'organisation d'une « discussion stratégique » sur l'avenir du secteur. Mais pour Bruxelles, la situation n'est pas aussi dramatique : les projections préliminaires « montrent une image mitigée, avec un certain nombre de marchés de l'UE affichant une tendance positive. Dans la plupart des cas, la consommation reste conforme, voire supérieure, aux résultats d'avant la pandémie ». Janusz Wojciechowski a quand même reconnu que la consommation d'aliments biologiques a pu être influencée par l'inflation et que le rythme d'augmentation de la consommation « a peut-être quelque peu ralenti ». Mais selon lui, avant d'envisager une quelconque réorientation stratégique, il faut aider le secteur à se redresser sur les marchés où la demande a diminué en intensifiant les efforts pour la mise en oeuvre du plan d'action sur l'agriculture bio.

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