Avortements bovins
Face à des avortements : agir de manière raisonnée lors de toute alerte
L’apparition d’avortements dans un élevage entraîne toujours des interrogations auxquelles il convient de répondre par un plan d’action raisonné.
En élevage bovin, l’avortement correspond à la mort et l’expulsion du fœtus entre le 42ème jour et le terme de la gestation. Avant, il s’agit de mortalité embryonnaire et de mortinatalité lors du vêlage à terme d’un mort-né.
Une déclaration obligatoire de tout avortement (police sanitaire de la brucellose)
En élevage bovin, les avortements doivent susciter une attention particulière du fait de l’incidence qu’ils peuvent avoir, tant sur le plan économique (perte du veau, décalage de lactation) que sanitaire, car ils sont souvent associés à des maladies contagieuses : brucellose, fièvre Q, chlamydiose, salmonellose, BVD… Rappelons que le 1er signe de brucellose est l’avortement et que la déclaration de tout avortement est obligatoire auprès de son vétérinaire sanitaire avec une prise en charge par l’Etat de tous les frais afférents à ce contrôle brucellose (frais de déplacement et d’intervention du vétérinaire sanitaire, frais d’analyses). Dans d'autres situations, ils peuvent être les premiers révélateurs du passage d'un agent infectieux ayant d’autres conséquences (exemple de la BVD).
[...] La suite est à lire dans la Creuse agricole en date du vendredi 22 octobre.