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Expérimentation lancée pour cinq ans, certaines filières exclues

Dans un décret paru le 29 juin au Journal officiel, le ministère de l'Agriculture a lancé, pour une durée de cinq ans, l'expérimentation du « rémunérascore », prévu par la loi Egalim 2. Le texte précise les produits concernés par cet affichage de « l'impact en termes de rémunération des producteurs » : viandes bovine, porcine, ovine et caprine ; fruits et légumes frais ; lait de consommation et produits laitiers (yaourts et laits fermentés, crème conditionnée, beurre et fromages) au lait de vache, de chèvre ou de brebis ; oeufs coquille. Les déclinaisons bio de ces produits font partie de l'expérimentation. Les filières vin, volaille de chair et céréales ne sont pas incluses. Le texte ne précise pas qu'un mode de distribution serait exclu de l'expérimentation.
Publié le 20 février dernier, un rapport de cadrage du CGAAER (ministère de l'Agriculture) proposait que le périmètre de l'expérimentation couvre « l'ensemble des produits alimentaires et des circuits de commercialisation ». Mais de préciser que la restauration collective semblait « devoir être exclue », compte tenu d'une plus faible diversité de choix de consommation. De même, les produits agricoles non alimentaires devaient être soustraits (p.ex. cuir, laine).
Les auteurs fixaient plusieurs objectifs à l'expérimentation : fixer des règles de calcul harmonisées, les modalités d'affichage, et estimer les coûts de ce dispositif, s'il était pérennisé. Ils s'attendaient par ailleurs à ce que l'expérimentation doive dépasser la durée prévue de cinq ans. En octobre 2022, la FNB (éleveurs de bovins viande, FNSEA) et Lidl n'avaient pas attendu la parution de ce décret pour se lancer.

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