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Equins : Un beau classement pour les chevaux comtois du département

Les chevaux lourds Comtois de notre département ont fait un passage remarqué au Sommet de l’Elevage. Le point avec le président du syndicat des éleveurs Jacques Issartel.

Anita de Mercuret a remporté le prix de championnat des juments adultes en compagnie de la famille Issartel.
Anita de Mercuret a remporté le prix de championnat des juments adultes en compagnie de la famille Issartel.
© HLP

Avec 19 animaux amenés par 11 éleveurs qui ont participé au concours interrégional Trait Comtois au Sommet de l’Elevage le 5 octobre dernier, «la Haute-Loire fait partie des départements les plus participatifs. Il faut dire que la comtoise est la principale race de chevaux de trait de notre département» remarque avec fierté le président du syndicat des éleveurs de chevaux lourds, Jacques Issartel. Cette année, ce sont 6 pouliches de 2 ans, 5 pouliches de 3 ans et 8 poulinières suitées qui ont participé à cet événement incontournable pour l’élevage du grand sud et centre de la France. Le jury composé de 2 personnes issues du berceau de la race comtoise et d’un membre de l’IFCE (Institut Français du Cheval et de l’Equitation), a été visiblement séduit par les qualités des chevaux altiligériens plutôt bien classés (voir résultats en bas de page). Signalons notamment la victoire de Anita de Mercuret (Jacques Issartel) qui a remporté le prix de championnat des juments adultes et Eglantine du Fournial (Didier Delorme à Queyrières) classée première de sa section.


Importance des concours

Pour les éleveurs de chevaux de Haute-Loire, participer à ce concours est important car «cela met en valeur notre élevage et cela fait connaître la race, qui de par sa rusticité, se trouve bien adaptée à notre département» souligne Jacques issartel.«Participer aux concours permet aussi aux éleveurs de comparer leur cheptel» ajoute-t-il.Jacques Issartel reste très attaché aux différents concours (officiels, municipaux et départemental) qui se tiennent en Haute-Loire : «Cela permet de sélectionner les animaux qui partent ensuite au Sommet». Toutefois, le président insiste sur la nécessité pour les éleveurs participants  d’être en règle vis-à-vis du règlement du Sommet de l’Elevage (animal en propriété depuis plus de 6 mois le jour du concours et vaccination à jour) : «Si les animaux ne sont pas en règle, c’est le syndicat qui a sélectionné les chevaux qui est responsable et les animaux sont exclus du concours». En Haute-Loire, les chevaux lourds font partie du patrimoine local, l’élevage équin est une tradition qui se perpétue mais c’est  aussi une activité qui vient compléter le revenu des exploitations. Dans la plupart des élevages, le principal débouché des cheptels équins, c’est la viande (via la vente de poulains en vif en France et à l’exportation en Italie). Or, le marché de la viande équine semble reprendre en raison d’une baisse de l’offre de viande de cheval. «Les prix sont à la hausse depuis environ 2 ans. On pourrait atteindre les 2€ kg/vif pour un bon poulain laiton et 1,55€ à 1,70€ pour une bonne jument de réforme.En Haute-Loire, la hausse des prix se poursuit mais ici nous  manquons de foires et de marchés équins. Résultat : le commerce se fait principalement à la ferme et durant toute l’année, ce qui nuit au développement des foires et tire les prix vers le bas» explique le président.

Véronique Gruber

Appel à candidature

Le syndicat des éleveurs de chevaux lourds lance un appel à candidatures destiné aux municipalités intéressées pour accueillir le concours départemental de chevaux lourds 2017. Candidature à envoyer avant la fin de l’année au syndicat au 04 71 02 60 44.

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