Aller au contenu principal

Communiqué de presse de la Fédération nationale du cheval (FNC) du 28 avril.
On enterre bien les chevaux !

Aujourd'hui, 9 mois après la libéralisation du service public de l'équarrissage, les chiffres parlent d'eux même : on enterre bien les chevaux ! En effet, le nombre d'équidés équarris a baissé entre 2008 et 2009 et puisque que l'abattage est lui aussi en diminution, on peut légitimement se demander où sont passés ces chevaux morts.

 

La FNC ne cautionne évidemment pas les pratiques illégales d'enfouissement. Cependant, en pleine crise économique, les exploitations « cheval » déjà très fragilisées n'ont pas les moyens de supporter cette nouvelle charge. Ainsi, alors que les revenus des ateliers d'élevage sont proches de zéro, dans certains départements et malgré la mise en place de l'association ATM Equidés-Angee, certains éleveurs ont dû récemment payer aux équarrisseurs plus de 400 euros pour faire enlever un cheval de sang, plus de 600 euros pour une jument de trait, et plus de 120 euros pour un poulain mort-né ! A l'heure des états généraux du sanitaire, c'est tout simplement inadmissible.

 

Les éleveurs d'équidés, profondément démunis face à cette situation, attendent de la part des pouvoirs publics qu'ils prennent leurs responsabilités. D'abord, en incitant les équarrisseurs à tenir compte des tarifs négociés par la FNC dans le cadre de l'appel d'offre multi-espèces. Ensuite, en apportant de réelles solutions afin d'éviter toute crise sanitaire. Une véritable mutualisation soutenue par l'Etat et les collectivités territoriales, un plafonnement des cotisations par exploitation agricole, une différence de prix pour les équidés volontairement exclus de la consommation humaine, une simplification de l'accès à l'ATM, sont autant de pistes proposées par la FNC.

Les plus lus

Une dame dans une pièce.
Hôpital d’Aurillac : “Je n’ai pas pour habitude d’abandonner”

Attaquée sur les réseaux sociaux puis lors du conseil municipal d’Aurillac, la directrice réagit.

Jean-Rémi Barret dans sa bergerie
Un « Gaec fondé par la volonté de deux personnes »

Le Gaec de la ferme du Bercayral a connu de nombreuses évolutions depuis la naissance de l’exploitation en 1996. Entre…

Alice Mulle et ses chèvres Saanen
Un élevage caprin équilibré pour les deux associés de Nogardel

Pour Alice Mulle et Antonin Michaud-Soret, qui ont repris la ferme familiale à la suite des parents d’Antonin, leur système…

Attaques de loup dans le Cantal : hécatombe en une semaine

A trois jours d'intervalle, les troupeaux ovins de Jérôme Planchot et Guillaume Roux ont été attaqués dans le secteur de Murat…

Vautours : quatre veaux réduits à l'os dans les Monts du Cantal

Quatre veaux retrouvés à l'état de squelette dans deux estives attenantes des Monts du Cantal. Sur l'un d'eux, une soixantaine…

40 ans, anniversaire équipe Sodiaal, camion, ramassage de lait, usine LFO de Saint-Mamet
Saint-Mamet : Les Fromageries occitanes fêtent leurs 40 ans

Anniversaire - Société du groupe Sodiaal, Les Fromageries occitanes ont écrit l’histoire en Châtaigneraie en 1985. Quatre…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière