Encore une belle édition en préparation
L’élevage sera à nouveau à l’honneur les 2, 3 et 4 octobre prochains, à la Grande Halle d’Auvergne à l’occasion de la 28e édition du Sommet de l’Élevage. Entre nouveautés et valeurs sûres, découvrez les temps forts du salon.

Malgré les perturbations climatiques, économiques et politiques qui bousculent le secteur agricole, le Sommet de l’Élevage maintient le cap. Mieux, dans le paysage mouvant des salons, le rendez-vous européen des professionnels de l’élevage poursuit son expansion avec un nombre d’exposants et de visiteurs toujours en croissance. « Pour 2019, nous sommes sereins. La commercialisation est plus que bien partie, avec un nombre d’exposants attendus en progression : 1 550 contre 1 500 l’an dernier », a expliqué Jacques Chazalet, président du Sommet de l’Élevage, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue dernièrement à Paris dans les locaux de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA). « Notre seule contrainte reste la taille du parc des expos qui limite notre expansion », a précisé Fabrice Berthon, commissaire général du salon. Cette contrainte sera toutefois bientôt levée, puisque la construction d’un nouveau bâtiment de 10 000 m² et l’aménagement d’un plateau d’exposition extérieur supplémentaire de 25 000 m² sont prévus pour 2021. En attendant, le Sommet compte bien, cette année, attirer au moins le même nombre de visiteurs que l’an dernier (95 000), et qui sait, atteindre la barre des 100 000…
La blonde va vous faire de l’œil
Le programme est en tout cas alléchant. Au-delà du plateau d’exposition inégalé, le Sommet de l’Élevage c’est aussi l’occasion de découvrir une vitrine génétique d’envergure avec plus de 2 000 animaux d’élite représentant 70 races. Parmi eux, les 400 plus beaux spécimens de la race blonde d’Aquitaine, qui revient en concours national au Sommet. Troisième race à viande française, celle qui se revendique comme la race du soleil a de sérieux atouts à faire valoir, selon Lionel Giraudeau, directeur de l’OS France Blonde d’Aquitaine Sélection : « Notre race est de plus en plus prisée car elle répond à des conduites d’élevage qui doivent composer avec des températures de plus en plus élevées. Le produit fini n’est pas en reste avec des caractéristiques de tendreté très recherchées ».
Découvrir l’angus
Toujours côté bovins viande, le Sommet accueillera en plus des habituées (charolaise, limousine, aubrac, salers…) trois races britanniques : la hereford, originaire du sud-ouest de l’Angleterre, qui organisera d’ailleurs son concours national sur place, la highland, race très ancienne et robuste, originaire des hautes terres d’Écosse, et enfin l’angus, pour la première foire présente sur le salon. Également originaire d’Écosse, l’angus est réputée dans le monde entier non seulement pour ses facilités d’élevage mais surtout pour la qualité de sa viande. Enfin, les pavillons laitiers et ovins devraient encore une fois être bien animés avec de nombreux concours interrégionaux, des animations, et autres rendez-vous techniques.
Énergies et start-up passent la seconde
Pour tout savoir sur les nouvelles énergies, direction le hall 6. Historiquement dédié aux acteurs du photovoltaïque, de la méthanisation, de l’éolien, du biogaz… cet espace s’élargit en 2019 pour proposer aux agriculteurs un éventail encore plus complet de solutions économiques et écologiques. Enfin, parce que le Sommet vibre au rythme des dernières innovations, en témoigne le concours des Sommets d’Or, dont le palmarès sera dévoilé très prochainement, un pôle start-up agricole sera déployé au sein du hall 3. Le numérique sera notamment au cœur de ce nouvel espace.