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En vidéo : le Sommet de l'Elevage 2015, une 24ème édition un peu différente

Le salon résiste malgré la FCO ! L’absence de bovins au Sommet de l’élevage n’aura finalement pas été fatale à la fréquentation. L’évènement a drainé 72.000 visiteurs en trois jours. Nous avons essayé de recueillir dés mercredi, quelles étaient les impressions des visiteurs mais aussi des exposants au sujet de cette particularité.

Les organisateurs du Sommet de l’élevage avaient le sourire vendredi soir à l’heure de la clôture de la 24ème édition. Si 2015 ne restera pas dans les annales en raison de l’absence de bovins pour cause de fièvre catarrhale ovine, le salon a bien résisté, affichant un recul de la fréquentation de seulement 17%. «On craignait le pire. Les bovins sont l’essence du Sommet et leur absence est un sacré manque pour cet événement. Cette situation ne doit plus jamais se reproduire», explique Fa-brice Berthon, commissaire général du Sommet.«Le Sommet a des bases solides, les exposants ont bien compris qu’ils pourraient quand même faire des affaires», estime de son côté le président, Jacques Chazalet.Côté international, le salon a dépassé toutes ses espérances. Les délégations étrangères ont progressé de 25%, aucun désistement n’a été à déplorer.De nouveaux pays étaient même représentés comme l’Ouzbekistan, le Kosovo, l’Estonie ou la Finlande. Beaucoup de délégations en ont  aussi  profité pour acheter de la génétique  française (semences races laitières et viande) et du matériel. L’absence des bovins dans l’enceinte du Sommet aura même permis de densifier les visites d’élevage et de permettre aux visiteurs internationaux de pouvoir  découvrir les cheptels dans leur environnement et les conditions d’élevage in situ.

Un bilan en demi-teinte pour le pôle ovin

Malgré un contexte sanitaire difficile avec seulement 60% des animaux présents, la  fréquentation du pôle ovin reste identique aux autres années. La volonté affichée des  organismes de sélection était d’être présents, ceci pour 2 raisons : montrer  l’excellence de la génétique ovine et maintenir un moment privilégié d’échanges avec les acheteurs nationaux et internationaux.Les races n’ayant pas pu venir au Sommet ont pu néanmoins bénéficier d’une belle visibilité auprès des visiteurs internationaux grâce aux nombreuses visites d’élevage organisées.Pour la première fois, le pôle ovin a permis de faire découvrir les chiens de bergers  avec la présentation des races canines pastorales françaises.Cette année, l’accent a par ailleurs été mis sur l’innovation pour montrer aux jeunes générations que la filière ovine est une filière moderne et dynamique.Pour Michèle Boudoin, Présidente de la Fédération Nationale Ovine, il s’agit donc d’un bilan en demi-teinte mais rempli d’espoir : «Nous sommes reconnaissants aux éleveurs d’avoir fait des efforts pour maintenir les présentations animales malgré tout. Nous avons pu montrer que nous étions en capacité de nous adapter».
Le pôle équin, un pôle très fréquentéToujours très fréquenté par les visiteurs, le pôle des équins a rassemblé 330 chevaux et 120 éleveurs représentant l’ensemble du Massif central. La restructuration du site a donné entière satisfaction avec une circulation très fluide du public et des animaux, et une meilleure visibilité des présentations animales et des concours.


Sophie Chatenet

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