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En race Aubrac, la nouvelle génération arrive

André Trigosse est en cours d'installation au sein du Gaec de la Buge, le Gaec familial implanté à Recoules-d'Aubrac (Escudières) depuis près de trois générations.

André Trigosse (au centre) est en cours d'installation au sein du Gaec de la Buge, le Gaec familial implanté à Recoules-d'Aubrac (Escudières) depuis près de trois générations.
André Trigosse (au centre) est en cours d'installation au sein du Gaec de la Buge, le Gaec familial implanté à Recoules-d'Aubrac (Escudières) depuis près de trois générations.
© Marion Ghibaudo

« Si tout se passe bien, mon installation devrait être finalisée en mars 2023 », sourit André Trigosse. Une installation qui s'est faite en douceur puisque le jeune éleveur rejoint le Gaec familial, tenu par ses parents, Isabelle et Philippe Trigosse. Ce dernier s'était installé en 1990, reprenant, jeune, la ferme familiale, et sa femme Isabelle Trigosse l'a rejoint dans le Gaec en 2015. « Nous nous étions installés sans DJA à l'époque », rappellent les parents, pour qui l'installation d'André Trigosse est une vraie fierté, et une aide bienvenue qui va leur permettre de « souffler un peu », en répartissant la charge de travail à trois pour s'occuper de leur cheptel de 80 mères Aubrac réparties sur une SAU de 150 hectares. Le grand-père était négociant en bétail ; Philippe Trigosse a donc monté la ferme, seul. Au départ, il possédait un cheptel de limousines, mais très vite, bascule sur les Aubrac, « la race du pays ». En 1992, il rejoint l'Union Aubrac.
En ce moment, ce qui préoccupe André Trigosse au premier plan, outre le côté administratif de toute installation, est de « trouver des terres à acheter », une gageure sur l'Aubrac.
Après avoir suivi des études au lycée agricole de Terre nouvelle à Marvejols, puis avoir complété un bac pro agricole, il a suivi plusieurs stages dans des exploitations pour améliorer ses connaissances, notamment dans le domaine de la génétique, qui le passionne. Une première expérience chez un exploitant dans le Cantal, auprès de la famille Bonifacie, puis chez Nicolas Batifol, « les deux sont exploitants Aubrac », sourit le jeune éleveur, très attaché à la race Aubrac depuis tout petit. « Je suis né dedans, et pour moi, la race Aubrac est une tradition. Et puis, tout me plaît dans cette race ».

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