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En Cuma, ils s’organisent pour passer le « rush »

Interview de Jérôme Delmas, président de la Cuma La Joyeuse à Marvejols.

© DR

La récolte de l’herbe battra bientôt son plein en Lozère, en tant que président de la plus grosse Cuma du département, qui ne compte pas moins de 900 adhérents, comment faites-vous pour vous organiser avant cette période d’affluence ?
À partir de la fin du mois de mai, nous sommes obligés d’embaucher de la main-d’œuvre supplémentaire. En temps normal la Cuma compte 4 à 5 employés : deux ou trois chauffeurs, une secrétaire et un mécanicien. Entre mai et août, l’équipe s’agrandit et compte alors sept chauffeurs qui vont se relayer pour l’ensilage, plus une personne qui s’occupe de la presse et un salarié qui tourne sur les différents postes suivant les besoins.

Justement, qui sont ces chauffeurs que vous embauchez ?
Ce sont souvent de jeunes installés, parfois même d’anciens salariés récemment installés, qui ont de la main-d’œuvre disponible sur leur exploitation, leur permettant ainsi de se libérer du temps. Certains reviennent aussi d’année en année. À chaque printemps, je recontacte d’anciens chauffeurs pour leur demander s’ils peuvent revenir. Si c’est non, nous devons en rechercher de nouveaux pour les remplacer. Généralement, chaque année, il nous faut trouver au moins un nouveau chauffeur. Les entretiens se font à la fin du mois d’avril ou au début du mois de mai pour pouvoir être prêt pour les récoltes. Parmi ces nouveaux saisonniers, certains veulent rester. C’est plus pratique pour nous, nous avons déjà vu leur façon de travailler et à eux, cela leur permet de voir le métier.

 

Suite de l'interview à lire dans le Réveil Lozère n°1410, du 18 mai 2017, en page 2.

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