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Élovel continue de se battre pour un produit de qualité

Vendredi 19 janvier a eu lieu la 34e assemblée générale d’Élovel à Mas-de-Val en présence d’une trentaine d’adhérents, d’Olivier Maurin son président, de Robert Aigoin, conseiller départemental et président de la commission économie circulaire, agriculture et accompagnement, et d’Olivier Puech, directeur SA Languedoc Lozère Viande.

Vendredi 19 janvier a eu lieu la 34e assemblée générale d’Élovel au Mas-de-Val.
© AD

Olivier Maurin, président d’Élovel, a remarqué en introduction que « c’est sa 15e assemblée générale en tant que président ». Une quinzaine d’années pendant lesquelles il aura vu et soutenu l’évolution de l’association, qui continue de se structurer pour mieux asseoir ses assises. « Notre conseil d’administration est motivé, et en tant que président, je m’appuie en permanence sur l’équipe qui m’entoure pour prendre des décisions. Et je les remercie de leur soutien ».
« 2023 est une année compliquée, mais la situation de l’ODG est plutôt saine, puisqu’on a une année de fonctionnement en réserve, et c’est le fruit d’un travail de longue haleine », a noté le président. Parmi les décisions récemment prises, celle d’augmenter les cotisations : en 2022, les cotisations s’élevaient à 30 € pour la part des éleveurs, et à 50 € (+ 50 cents/UGB) pour l’ODG ; en 2023, les cotisations s’élèvent donc à 50 € pour la part des éleveurs et 50 € (+1 €/UGB) pour la part de l’ODG. Une nouvelle grille validée par l’ensemble des participants.
Si la production de la filière reste à l’équilibre cette année encore, Olivier Maurin a rappelé que le but de la filière « est de labelliser des agneaux. Des agneaux sont déclassés car trop lourd ». 
Autre nouveauté présentée cette année, « un étalement de l’aide qualité à une semaine supplémentaire ». Désormais, au lieu de se terminer en semaine 47, l’aide sera versée jusqu’en semaine 48, pour aider au lissage de la production. Concomitance de cet étalement, l’aide versée sera désormais de 5 € en semaine 47 et 5 € en semaine 48.
Enfin, un autre changement a été annoncé : la refonte de la grille des prix de base, « qui devrait créer une meilleure lisibilité pour les éleveurs, et un prix supérieur au conventionnel garanti ». « Désormais, il n’existera plus qu’une seule catégorie B, et tout ce qui sera hors-filière sera plus pénalisé avec une décote de 40 cents par agneau et par éleveur de la filière ». L’idée étant de favoriser la filière des agneaux de Lozère, pour continuer à faire grandir cette marque locale.
Enfin, l’assemblée générale n’a pu se terminer sans évoquer le sujet brûlant de la prédation, notamment pour les éleveurs ovins. Si Olivier Maurin a assuré qu’il restait mobilisé sur le sujet, il a aussi dit son amertume que rien n’ait bougé en Lozère ces dix dernières années. « Zéro loups prélevés en Lozère, ce n’est pas acceptable, il faut pousser l’État français à faire son travail et qu’il se positionne clairement sur la question du statut du loup ». Une lueur d’espoir semble cependant se dessiner pour les éleveurs puisque la commission européenne a entamé des débats sur un possible changement de statut du loup. « La politique de l’autruche ne peut plus durer, 2024 doit être l’année de basculement », a affirmé le président d’Élovel.

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