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Élodie Manca boucle sa première année comme maraîchère professionnelle en Cévennes

La jeune femme s'est installée en mars dernier à Saint-Étienne-Vallée-Française, après un appel à candidatures porté par le PETR sud Lozère.

La jeune femme s'est installée en mars dernier à Saint-Étienne-Vallée-Française, après un appel à candidatures porté par le PETR sud Lozère.
La jeune femme s'est installée en mars dernier à Saint-Étienne-Vallée-Française, après un appel à candidatures porté par le PETR sud Lozère.
© TH. L.

Ce lundi 11 décembre, Élodie Manca profite de la douceur cévenole pour ramasser ses légumes qui poussent en plein champ. Des carottes oranges, mais aussi des blanches, bien plus grosses. « Il s'agit d'une variété vosgienne, la blanche des Vosges, beaucoup plus goûtue », explique la jeune femme. Ces carottes côtoient des rangs de persil, d'épinards, de mâche, de poireaux, de choux, de radis, de salades, et d'herbes aromatiques, plantés sur les hauteurs de Saint-Étienne-Vallée-Française, au lieu-dit Plantevidou, au-dessus du château de Cambiaire.
Depuis le mois de mars, Élodie Manca est installée là comme maraîchère professionnelle, et exploite une parcelle de 1000 m², qu'elle loue à Didier Visconti, un agriculteur stéphanois. Tous deux ont été mis en relation par le PETR (Pôle d'équilibre territorial rural) Sud Lozère, qui a aidé à son installation. « J'ai grandi à la campagne, en Indre-et-Loire », explique la trentenaire. « J'ai fait des études de biologie végétale à Montpellier. Cela fait trois ans que je vis à Saint-Étienne. J'ai passé un BPREA (Brevet professionnel responsable d'entreprise agricole) à Florac, au CFPPA (Centre de formation professionnelle pour adultes). Pendant la formation j'ai rencontré des collègues, visité des fermes, et fait des stages aussi. »

Faire pousser des légumes toute l'année
Mais elle le reconnaît, son installation n'a pas été une partie de plaisir. « Maraîchère c'est un métier compliqué, surtout au début. Il faut tout mettre en place, défricher, poser une clôture, créer une irrigation. Mais une fois que c'est fait, ça va mieux. J'ai un programmateur pour l'arrosage. Tout est en goutte-à-goutte. Et pour certaines plantes, j'enterre le goutte-à-goutte. »

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