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Éleveur ovin et responsable JA

Dorian Boiral habite Sauveterre, il est installé et devrait rejoindre le Gaec familial ce mois-ci. Le Gaec Boiral a des Aubrac et un cheptel ovin de 680 Lacaune lait dont la production sert à la fabrication du Roquefort et du Fedou.

© Sandra Hartmann

Dorian n’a pas encore officiellement rejoint le Gaec familial, mais c’est tout comme. Lorsque les choses seront bien ficelées, l’intégration de Dorian portera la SAU du Gaec à 500 hectares. Six cent quatre-vingts Lacaune lait constituent le cheptel ovin. Deux campagnes d’agnelages rythment la vie du troupeau. La première débute mi-février, « les agneaux sont vendus quarante jours après et nous commençons la traite », indique-t-il. En début d’année, ce sont 450 agnelles qui mettent bas. En avril, ce sont les premières lactations, soit environ 150 bêtes. L’intégralité de la production part en laiterie et va servir à faire du Roquefort et du Fedou. Pour le fromage à pâte persillée, 140 brebis sont inséminées, choisies par la confédération générale de Roquefort, « ce sont généralemement les meilleures latières du troupeau. » L’agriculteur n’intervient pas dans le choix des béliers. Pour le Roquefort, le Gaec produit 900 hl avec un cahier des charges à suivre, « il n y a pas vraiment de contrainte alimentaire, souligne Dorian. Toutefois, les achats alimentaires ne doivent pas dépasser 200 kg par an et par brebis. » Les animaux sont donc majoritairement nourris avec les fourrages produits sur l’exploitation, les bêtes pâturent 200 jours par an. La monotraite es interdite. Pour le Fedou, pas d’ensilage ni d’enrubannage, la monotraite est tolérée en fin de lactation. La camion de ramassage passe touts les deux jours, l’échantillon du tank est analysé en laiterie. Comme en bovins lait, on va chercher les butyriques, les cellules, etc. « Sans parler des agnelages, la période estivale est la plus chargée en travail, poursuit Dorian. Entre le fanage, la traite, la gestion de la sortie des animaux. Les journées peuvent commencer à 5h30 et se terminer à 21h30. En ce moment, c’est 6h30-20h30. Disons que la période hivernale est plus tranquille, nous essayons d’avoir donné pour 19h ».

La suite dans le Réveil Lozère, page 9, édition du 5 mai 2016, numéro 1358.

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