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Élection MSA 2020, portrait de Didier Rapinat

Les élections MSA en Creuse À l'approche des élections MSA, présentation de quelques candidats. D'où viennent-ils ? quelles sont leurs motivations ? Leurs objectifs ? Portrait d'un délégué confirmé.

© CAR

« Une suite logique »

Installé depuis 2015 à Saint-Dizier-les-Domaines en Gaec avec son fils, Didier Rapinat, exploitant agricole en bovin viande/engraissement de 57 ans, est une figure bien connue des élections MSA. Élu pour la première fois en 2005 dans le 3e collège, il revient de façon très philosophe sur son entrée au cœur cette administration. « Il y a 15 ans, ces élections c’était tout nouveau pour moi et je n’avais pas prévu de me retrouver à la place de vice-président. On partait sur de nouvelles bases avec la refonte des communes. J’ai vite été investi dans mon rôle en prenant conscience que la protection sociale est notre affaire à tous ! Nous sommes le relais entre la base et la maison mère ». Un premier mandat qui va permettre à l’élu de voir la MSA sous un autre angle.
« Se représenter c’est soutenir l’évolution de la protection sociale et s’ancrer sur notre territoire »
Une fois, puis deux, puis trois : au cours de ces différents mandats, Didier Rapinat a vu la MSA changer et a, à son échelle, participé à cette progression. Au fur et à mesure des années, l’élu est convaincu de l’importance de l’échelon local « nous avons encore la chance d’avoir gardé notre site sur la Creuse. Si on ne fait rien on va vider le département de ce qui l’anime encore. Ce serait une perte énorme et rendrait les démarches encore moins simples ». Une réalité qui anime l’engagement de ce délégué cantonal. Pour le futur, il appelle la jeune génération à se mobiliser afin de conserver cet outil qui selon lui « permet de rester proche de ses adhérents ; la MSA il faut savoir s’en servir mais surtout garantir les acquis territoriaux ». Une administration qui peut parfois sembler très éloignée de ses membres et aussi vecteur de cotisations « bien-sûr quand il est question d’argent on voit rouge mais lorsque la MSA intervient pour palier une longue maladie, un accident ou autre, alors on comprend son intérêt ».

Savoir trouver des solutions
L’organisation de conférences, les interventions de spécialistes : d’un canton à l’autre les thèmes varient. Les animations attirent des actifs et non actifs soucieux de trouver des réponses à leurs questions. « Sur le canton de Boussac-Châtelus nous avons certaines animations qui ont rencontré beaucoup de succès comme celles sur les accidents de la vie courants, l’usage des traitements médicaux en collaboration avec l’hôpital ou encore l’ambroisie… ». Savoir cibler le problème pour intéresser un maximum de personnes c’est aussi permettre de mieux communiquer sur les soucis que l’on peut rencontrer. La Marche Rose pour le cancer de sein, le suicide agricole avec une cellule de veille ont été des points forts de ce dernier mandat. Pourtant, malgré l’investissement sur le terrain, Didier Rapinat assure qu’il reste encore beaucoup de travaux à mener car la tâche est vaste et les interrogations sont larges. Pour répondre au mieux aux attentes il faut donc être proche de l’autre, savoir anticiper le mal-être et accorder de son énergie et de son temps. Pour sa 4e présentation, ce coutumier des élections MSA souhaite « continuer sur sa lancée » en gardant dans son viseur le soutien à sa profession et à la population. « Défendre nos têtes c’est permettre que personne d’autre ne le fasse à notre place ». Une envie qui est restée intacte avec les années. La MSA a pour ce délégué engagé « encore de belles années devant elle »…

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