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Du Plomb du Cantal au sommet du Puy de Dôme, un raid pour soldats blessés

Au cœur du parc naturel régional des Volcans d’Auvergne, des soldats blessés en intervention ont eu pour mission leur reconstruction.

Légende : Déposés quelques instants plus tôt au sommet du Plomb du Cantal, les raiders se préparent pour le premier bivouac.
Légende : Déposés quelques instants plus tôt au sommet du Plomb du Cantal, les raiders se préparent pour le premier bivouac.
© C. F.

Douze heures piles : ce ven-dredi, le caïman NH 90 du 92e Régiment d’infanterie de Clermont-Ferrand se pose au sommet du Plomb du Cantal. Sortent de l’hélico, huit soldats blessés et leurs accompagnateurs. En 2015, ce même raid se déroulait dans le parc naturel régional du Vercors. Cette année, le Cercle sportif de l’institution nationale des invalides (CSINI), organisateur, a choisi le territoire du parc naturel régional des Volcans d’Auvergne pour organiser son nouveau “Raid du Cercle”. Il s’adresse aux militaires blessés en intervention(1) : à VTT pour les valides ; en fauteuil tout terrain (FTT) pour les personnes à mobilité réduite. “Le parc naturel régional des Volcans d’Auvergne, ses grands espaces, la beauté des paysages, des milieux naturels volcaniques et la richesse d’une vie rurale authentique, ont conquis les organisateurs de cette escapade en terre inconnue pour eux”, se félicite Ève Alcaïde, représentante du parc des Volcans.

Soigner physique et psychisme

L’idée première de cette aventure était de permettre aux participants de changer complètement d’univers et ce, en un temps très court : “Et là, quoi de mieux que de traverser le territoire du parc des Volcans en passant par ses plus beaux sommets, du sud vers le nord, du Plomb du Cantal au sommet du Puy-de-Dôme, le tout en cinq jours”, considère l’animatrice. Le CSINI offre à des invalides, qu’ils soient pensionnaires, hospitalisés de l’Institution ou externes, militaires ou civils, de pratiquer, après la phase de rééducation, différents sports en loisir ou en compétition. Et, explique le sergent-chef Hervé, moniteur de sport du “Cercle” (il ne nous est pas permis de donner son nom de famille, c’est la règle !), l’objectif de la manœuvre est de “reconstruire, par le sport, les dégâts physiques et psychologiques endurés par ces soldats à la suite de leurs blessures. Pour cela, le sport est un bon vecteur”. Aussi, durant ces cinq jours, en autonomie complète, ces soldats, sans esprit aucun de compétition, ont décidé de “vivre l’entraide”. Ils étaient accompagnés par une logistique au top avec une équipe qui aura monté et démonté une trentaine de tentes et assuré une cuisine mobile. Un effectif réduit mais costaud. Ce vendredi, c’était le prologue dans le Cantal. Puis, des étapes de 40 km assorties de 1 000 mètres de dénivelé par jour avant l’arrivée.

(1) Et aux victimes des attentats de Paris.

Droits de reproduction et de diffusion réservés.

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