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Du miel, des projets et des vocations qui se dessinent

Pariant sur une année mellifère plus clémente que 2021, où une combinaison de facteurs, dont le gel tardif, a anéanti 70 % de leur production, plus d’une centaine d’apiculteurs d’Auvergne-Rhône-Alpes ont participé, la semaine dernière dans la Loire, à une rencontre technique.

Étienne Bruneau, ingénieur agronome et administrateur délégué du CARI, a apporté son expertise sur l’humidité du miel.
Étienne Bruneau, ingénieur agronome et administrateur délégué du CARI, a apporté son expertise sur l’humidité du miel.
© ADA Aura

2021, annus horribilis pour la production de miel en Auvergne-Rhône-Alpes, première région apicole de France. En l’espace de quelques jours, au début du mois d’avril, la floraison anticipée de bon nombre d’essences a été stoppée par un épisode de gel particulièrement long et violent. « La perte de colonies a été très importante si bien que l’on déplore une baisse de production de 70 % par rapport à 2020 », explique Anaïs Moulier, chargée de communication à l’Association développement apicole d’Aura. En première ligne des conséquences du changement climatique, l’apiculture doit également composer avec les parasites comme le varroa ou le frelon asiatique. « Des essais sont en cours pour tester différentes méthodes de lutte », poursuit la chargée de communication. Aujourd’hui, l’association régionale compte 280 adhérents, des apiculteurs essentiellement et des structures apicoles. Si la région compte 15 841 personnes qui déclarent des ruches, seuls 360 sont professionnels et vivent de l’apiculture en détenant individuellement plus de 200 colonies. Entre apiculteurs amateurs et professionnels, les douze départements ne rassemblent pas moins de 306 403 colonies. Et ce chiffre est en expansion régulière. Il a bondi de 15 % entre 2019 et 2020. Pour Anaïs Moulier, cet engouement s’explique par une volonté de renouer avec la nature. « La crise Covid a été le déclic pour certaines personnes pour se lancer dans un nouveau secteur, plus proche de la nature. Des apiculteurs jusque-là amateurs ont eu envie de se professionnaliser ».

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