Du 3 au 5 octobre, la planète élevage a rendez‑vous à Clermont-Ferrand
La 27e édition du Sommet de l’Élevage se prépare activement. À quatre mois de l’événement, les organisateurs en ont dévoilé les temps forts récemment.
Avec ses 1 500 exposants de 32 pays sur 180 000 m² d’exposition, 2 000 animaux et 95 000 visiteurs 100 % professionnel, le Sommet de l’Élevage est désormais inscrit comme une référence parmi les plus grands salons professionnels mondiaux dédiés aux productions animales. Concours d’animaux, innovations techniques, rencontres d’affaires, animations professionnelles et conférences au cœur de l’actualité agricole seront, comme chaque année, au rendez-vous d’une édition qui investira la Grande Halle d’Auvergne (Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme), du 3 au 5 octobre. En attendant de bénéficier d’ici deux ans, d’une seconde halle d’exposition en dur (voir par ailleurs), le Sommet continue de progresser.
La salers en concours national
En 2018, la race salers sera présente en concours national durant les trois jours du salon avec les 400 meilleurs animaux français de la race en compétition qui défileront sur la scène du Zénith. Seule race française à compter à la fois un rameau laitier et un rameau allaitant, elle compte aujourd’hui plus de 223 000 vaches réparties sur l’ensemble du territoire national. Depuis six ans, ses effectifs n’ont cessé de progresser, notamment dans le grand ouest, le grand est et le Centre. « À l’occasion du concours national salers, nous accueillerons également le congrès international de la race salers avec près de 100 congressistes annoncés du monde entier », explique Bruno Faure, directeur du groupe Salers Evolution. Au programme : de nombreuses visites d’élevages, des réunions techniques portant notamment sur la sélection génomique et une assemblée générale de la Fédération Internationale des Associations d’Éleveurs Salers.
Challenge européen simmental
Rendez-vous désormais mondial des races à viande, le Sommet est un salon qui compte de plus en plus pour les races laitières. « Le Sommet de l’Élevage a vocation à mettre en avant tous les animaux qui valorisent l’herbe, cette richesse du Massif central. Dans ce cadre, les races laitières ont toute leur place », rappelle Jacques Chazalet, président du Sommet de l’élevage. Ainsi, en 2018, l’événement accueillera une confrontation européenne de la race simmental. Quatre pays seront représentés : France, Allemagne, Autriche et Suisse avec au total 48 animaux en compétition. À noter que tous les animaux étrangers seront vendus aux enchères à la fin du salon. Les races ovines et équines seront également largement représentées. Au total, toutes races confondues, ce sont 2 000 animaux à haut potentiel génétique rigoureusement sélectionnés (23 races bovines, 26 races ovines et 21 races équines, qui participeront aux nombreux concours et autres présentations animales. « Il y a actuellement peu d’événements à travers le monde qui regroupent un tel volume d’animaux », se félicite Fabrice Berthon, commissaire général du Sommet de l’élevage.
Les visites d’élevage très prisées des étrangers
Comme chaque année, les fleurons du cheptel et de la génétique animale français seront donc au rendez-vous pour satisfaire non seulement les visiteurs français mais aussi les étrangers, de plus en plus nombreux à fréquenter le salon. « Nous organisons trente-cinq visites d’exploitation et de sites agro-industriels dès le mardi », précise Benoît Delaloy, responsable international. Une formule qui plaît car elle permet au public de découvrir les animaux in situ, et de mesurer le potentiel du troupeau français. Pour renforcer et développer les liens commerciaux, chaque année un pays est invité d’honneur du Sommet. Cette année, ce sera la Turquie. En organisant, mi-avril une mission là-bas, les organisateurs du Sommet de l’élevage ont eu le nez creux puisqu’au printemps dernier, la Turquie a rouvert ses importations de bovins au secteur privé. Une aubaine pour la filière broutard française dans un pays où les ateliers d’engraissement n’ont cessé de grossir ces dernières années, pour avaler une demande intérieure soutenue. La Turquie a en effet faim de maigre à engraisser, avec un besoin estimé entre 500 000 et 700 000 têtes. « Les races françaises ont donc une sérieuse carte à jouer », explique Philippe Chotteau, chef du département économie à l’Institut de l’élevage. Pour l’ensemble de ses visiteurs internationaux, le Sommet déploie un dispositif d’accueil spécifiquement adapté à tous leurs besoins et leur propose un programme de conférences, visites et soirée dédié. Également lieu de débats et de colloques, le Sommet proposera près de 50 conférences traitant de technologies, recherche, génétique, PAC, santé animale…
Plus d’infos sur www.sommet-elevage.fr