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D’ici 2022, la restauration collective de cantines françaises devra proposer, au minimum, 20 % de produits en agriculture biologique parmi les 50 % de produits de qualité servis dans les assiettes. De

Un webinaire pour répondre à la demande des élus et des citoyens français

En introduction de ce webinaire, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, a assuré les participants de son plein soutien et de celui de son ministère, au travers d’un ensemble de mesures, que ce soit sur l’origine ou sur l’investissement du plan de relance à hauteur de 50 millions d’euros dans les cantines et

80 millions dans les projets d’alimentation territoriaux : « L’objectif de la loi EGALIM est ambitieux mais il répond à la fois aux attentes de nos agriculteurs, en leur offrant des débouchés et à celles de nos concitoyens qui souhaitent manger sainement à l’école, au travail, à l’hôpital. C’est un objectif absolument essentiel et c’est d’ailleurs pourquoi le gouvernement a proposé de l’étendre à la restauration collective privée dans le cadre du projet de loi Climat en cours d’examen à l’Assemblée ».

Une demande forte des consommateurs et des élus

Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi EGalim, les approvisionnements durables et de qualité doivent être privilégiés en restauration collective publique: 50 % de produits sous signes officiels de qualité (SIQO), dont 20 % de bio d’ici 2022. Dominique Langlois, président d’Interbev, complétant : « le but de la toute la filière Elevage et Viande est de faciliter l’approvisionnement et l’achat de viande locale et durable qui caractérise le mieux manger. »

La filière Viandes Bio s’est structurée, organisée et mobilisée pour atteindre l’objectif de cette loi, et répondre à la demande toujours plus forte des consommateurs français et des élus de trouver plus de produits locaux, bio et de qualité dans les cantines. Mais, en pratique, l’intégration de ces produits en restauration scolaire peut se révéler complexe, en particulier pour la viande.

 

Se connaître entre filière et clients

C’est pourquoi, la Commission Bio d’Interbev, qui regroupe les professionnels de la filière « Viandes Bio », favorise, de longue date, la connaissance réciproque entre la filière et ses clients, en organisant ou en participant à des rencontres, colloques, conférences, salons. Elle a innové en organisant un temps d’échanges le 7 avril dernier, afin d’apporter des solutions concrètes pour s’approvisionner efficacement en viandes bio et les intégrer dans les menus.

Avec près de 250 professionnels de la restauration scolaire présents, ce webinaire a été un succès. À noter les interventions de Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Dominique Langlois - président d’Interbev, Philippe Sellier, éleveur de bovins bio et président d’Interbev Bio, Luc Mary, directeur général de Sicaba, Antoine Massenet, président de Quadrature Restauration, Julien Algouy, responsable de la restauration de la commune de Millau, Jean-François Deglorie, animateur technique d’Interbev Bio, Cécile Lahaie, responsable RHD de l’Agence Bio, Paul Ariès, politologue, spécialiste de l’alimentation.

 

Concertation, anticipation et planification

Les intervenants ont mis en avant l’importance de la concertation, de l’anticipation et de la planification comme le précise Luc Mary, directeur général de Sicaba : « l’introduction des viandes bio en restauration scolaire est facilitée dès que l’on établit des discussions avec des interlocuteurs motivés, en prenant en compte les problématiques de tous les maillons de la filière, et en anticipant les besoins ».

Les intervenants ont partagé des solutions concrètes qui ont montré leur efficacité qui passe, par exemple, par une bonne définition des produits en amont, le respect des saisons et de l’équilibre-matière, le recours à la cuisson basse-température et/ou de nuit, la mixité frais/surgelé, les nouvelles découpes, la formation des équipes de cuisine et bien d’autres paramètres. « Tout est désormais réuni pour que les enfants des écoles françaises aient accès à une alimentation saine, durable et de qualité avec des viandes de bœuf, de veau, d’agneau et de porc bio, produites dans le respect de la planète et du vivant » conclu Philippe Sellier, président d’Interbev Bio.

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