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Europe
Deux représentants creusois entendus par les 27

Deux Creusois ont planché sur la simplification de la PAC.

Gilles Pivette et Olivier Bertrand.
Gilles Pivette et Olivier Bertrand.
© D.R.

Il est fréquent d'entendre dans les campagnes les agriculteurs demander plus de simplification dans la paperasserie qu'engendre la PAC. Afin d’analyser, de décortiquer et d’amender le texte proposé par la commission européenne mais aussi d'élaborer de nouvelles propositions pour le rendre « plus lisible pour tous », le Comité des Régions a désigné Olivier Bertrand, son rapporteur, et l’Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture a, de son côté, nommé Gilles Pivette, Directeur de la Chambre d'agriculture de la Creuse, directeur référant de la région Limousin. « Nous avons le souci de faire comprendre la PAC car une PAC simplifiée doit être lisible par tous » a souligné Gilles Pivette lors d'un point presse faisant état de leurs travaux.

Et le travail fut fastidieux. La Commission européenne dans son texte « Une PAC simplifiée et lisible par tous » suggérait en effet une simplification de la gestion administrative de la PAC et non une modification de la politique agricole actuelle.

Voté à l’unanimité

« Nous avons travaillé en commun pour faire un document plus politique »souligne Olivier Bertrand, « que la seule réorganisation des services administratifs » voulue par la PAC de 2013.

Les deux représentants creusois ont présenté leurs réflexions et il s'est avéré que ce texte a été voté à l’unanimité par l’ensemble du Comité des Régions qui compte 27 représentants des collectivités locales des 27 états membres.

Leur travail n’est pas resté vain car Olivier Bertrand souligne fièrement « que c’est la première fois que l’on fait une politique agricole à 27 et pour 27. Cela dépasse l’échelon français et européen. Nous en sommes désormais à un niveau continental ». « Nous avons voulu dans ce texte nous battre pour que l’agriculture soit un secteur économique essentiel et que les financements publics aillent vers une dynamique d’investissement », a souligné Olivier Bertrand avant d'ajouter « le développement agricole ne passe que par une politique d’investissements. ».

Toutefois, il a tenu à réaffirmer son attachement au maintien d’une Politique Agricole Commune et son refus de toutes formes de rationalisation.

Il a rappelé quand même la nécessité d'un soutien exceptionnel dans un contexte de crise économique.

L’agriculture européenne doit pouvoir bénéficier d’aides d’Etat adaptées aux situations de crise climatiques, sanitaires ou économiques. La simplification doit ainsi permettre une plus grande réactivité.

La simplification de la PAC doit se traduire également par une PAC plus juste et plus équitable dans la répartition des aides entre les exploitations, filières et les territoires.

Le travail des deux représentants creusois n’est pas terminé. Il faut maintenant veiller à ce que les bonnes intentions signées à 27 soient appliquées.

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