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Deux gypaètes barbus lâchés sur les grands causses : grogne des syndicats agricoles

Lundi 9 mai, le parc naturel des Cévennes a procédé au lâcher de deux gypaètes barbus, l'aboutissement d'un patient travail construit autour du programme Life GypConnect, à Meyrueis, qui fête aussi cette année ses dix ans.

Lundi 9 mai, le parc naturel des Cévennes a procédé au lâcher de deux gypaètes barbus, l'aboutissement d'un patient travail construit autour du programme Life GypConnect, à Meyrueis, qui fête aussi cette année ses dix ans.
Lundi 9 mai, le parc naturel des Cévennes a procédé au lâcher de deux gypaètes barbus, l'aboutissement d'un patient travail construit autour du programme Life GypConnect, à Meyrueis, qui fête aussi cette année ses dix ans.
© Marion Ghibaudo

« La particularité des Gypaètes barbus est qu'ils consomment les os », ont rappelé les organisateurs de la journée, PNC, LPO et acteurs de la vie sauvage, en présentant au grand public les deux juvéniles qui allaient être relâchés durant la journée. Événement qui a aussi attiré la FDSEA et les JA, qui auraient aimé pouvoir s'exprimer devant la foule assemblée sur les problèmes de cohabitation éleveurs/vautours fauves rencontrés par ces derniers.

Des agriculteurs agacés
« Nous sommes venus alerter sur la gestion des vautours fauve, qui ont été lâchés il y a quelques décennies, et aujourd'hui, la population est en explosion. Nous n'avons rien contre le gypaète barbu, qui dévore les os », a souligné le président de la FDSEA, Jean-François Maurin. « Mais si le problème de surpopulation des vautours fauve n'est pas rapidement résolu, il va être difficile de faire comprendre aux éleveurs qu'il y a encore des lâchers de vautours, et les éleveurs ne feront plus la différence », ont averti la FDSEA et les JA. Pour ces derniers, « tous les services concernés, la LPO, le PNC et les services de l'état doivent discuter et trouver des solutions ensemble », pointant ce qu'ils considèrent être un défaut majeur du programme : « dès qu'ils s'éloignent des Grands Causses, les vautours fauves ont des comportements déviants ». Le président de la FDSEA a par ailleurs rappelé que la semaine dernière, un cadavre de poulain dévoré par des vautours près de Saint-Chély-d'Apcher avait causé un stress important à l'éleveur témoin de la scène. « Le problème, c'est que lorsqu'on rapporte ces événements, on est jamais cru », a confirmé, agacé, le président de la FDSEA.

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