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Deux chantiers à boucler d’ici fin novembre

Organisés sous l’égide du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation avec la contribution de dix autres ministères, les États généraux de l’alimentation ont été lancés le 20 juillet, avec quatre tables-rondes. 14 ateliers se tiendront ensuite de fin août à fin novembre.

Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, s'exprimant à l'occasion des états généraux de l'alimentation.
Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, s'exprimant à l'occasion des états généraux de l'alimentation.
© Actuagri

Promesse d’Emmanuel Macron durant sa campagne, les États généraux de l’alimentation ont été lancés à Bercy le 20 juillet, ouverts par le Premier ministre. Si le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Stéphane Travert, est logiquement en première ligne, dix autres ministères sont associés aux travaux, notamment le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, mais également les ministres de l’Économie, de la Santé, de l’Europe et des Affaires étrangères, de l’Action des comptes publics, des Outre-Mer, de l’Enseignement, de la Cohésion des territoires, des Sports et du Travail. Une collégialité nécessaire pour traiter la diversité des thématiques abordées : lutte contre le gaspillage alimentaire, développement de la bio-économie et de l’économie circulaire, réponse aux attentes de la production, conquête de parts de marché, attractivité des métiers de l’agriculture, etc., déclinés en 14 ateliers. Les sept premiers sont inclus dans le chantier sur la création et la répartition de la valeur, le plus attendu par la profession agricole qui souhaite trouver des leviers pour non seulement mieux répartir la valeur créée dans la filière, mais aussi augmenter la valeur créée par des produits qui s’adaptent chaque jour davantage aux attentes des consommateurs. Ces ateliers se tiendront de fin août à fin septembre, dans le but d’obtenir des résultats concrets avant l’ouverture des négociations commerciales. Le deuxième chantier traite quant à lui plus particulièrement de ces attentes vis-à-vis de l’alimentation « saine, sûre, durable et accessible à tous », et comporte six ateliers qui se dérouleront de début octobre à fin novembre. Un dernier atelier, transversal de fin août à fin novembre, se concentre sur la préparation de l’avenir.

Consultation publique
La journée de lancement sera également l’occasion de mettre en ligne une consultation publique par internet (www.egalimentation.gouv.fr). Cette dernière permettra d’alimenter les réflexions tout au long des États généraux, fournissant de la matière aux ateliers. Elle s’articule autour de trois thèmes qui mettent tous en avant la dimension durable, visiblement plus parlante pour les citoyens : favoriser une chaîne de production agroalimentaire plus durable et plus équitable, favoriser une consommation plus saine, plus sûre et plus respectueuse de l’environnement, et concilier compétitivité internationale de la production agro-alimentaire et respect des enjeux sociétaux internationaux. Les résultats des États généraux seront présentés mi-décembre, si le timing est respecté, avec l’objectif de fixer un agenda des solutions. Néanmoins, précise l’entourage du ministre de l’agriculture, l’État n’est pas garant de la réussite de ces États généraux, et ces derniers ne pourront aboutir sur des solutions durables qu’avec l’engagement et la volonté de tous les acteurs de la filière.

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