Deux cas confirmés de grippe aviaire en Creuse
Mise à jour : Le jeudi 6 novembre, les suspicions sur les communes de Lussat, Saint-Marc-à-Loubaud et Soumans ont été confirmées, ce qui porte le nombre de foyers à 5.
Le virus de la grippe aviaire est porté par les oiseaux migrateurs.
Mise à jour : Le jeudi 6 novembre, les suspicions sur les communes de Lussat, Saint-Marc-à-Loubaud et Soumans ont été confirmées, ce qui porte le nombre de foyers à 5.
Le virus de la grippe aviaire est porté par les oiseaux migrateurs.
Le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a été identifié le 31 octobre dernier sur des grues cendrées retrouvées mortes, sur les communes de Saint-Chabrais et Saint-Pierre-Bellevue. Ce virus, qui circule activement en Europe par l’intermédiaire des oiseaux migrateurs, est particulièrement contagieux et pathogène pour les oiseaux. Il persiste et reste actif principalement dans les fientes et les eaux stagnantes contenant des fientes contaminées. Plusieurs suspicions portant sur des oiseaux morts, notamment dans les secteurs de Lussat (Étang des Landes) et de Soumans, sont en cours d’analyse.
Il est rappelé que, pour éviter la diffusion du virus à d’autres oiseaux, il est spécifiquement demandé de ne pas s’approcher ni nourrir les oiseaux sauvages. L’ensemble du public doit éviter de fréquenter les zones humides (bords des étangs, des mares et des rivières) où stationnent les oiseaux sauvages, y compris en leur absence, du fait de la possible présence de virus dans les fientes et les sols souillés.
Toute mortalité d’oiseaux sauvages, sans cause évidente, peut être signalée à :
- l’Office français de la biodiversité au n° 05 55 52 24 81
- la Fédération départementale des chasseurs au 05 55 52 17 31
- le Service vétérinaire de la DDETSPP au 05 55 41 72 26
Rappel sur les mesures générales de biosécurité, confinement et surveillance
Le contexte épidémiologique a conduit les autorités à rehausser le niveau de risque d’influenza aviaire hautement pathogène le 22 octobre dernier sur l’ensemble du territoire national. Avec ce niveau « élevé », les mesures de protection sanitaires à mettre en place, en tout lieu, par tout particulier détenteur de volailles ou d’oiseaux captifs, sont les suivantes :
- procéder à la mise à l'abri des animaux détenus ou à leur isolement par des filets, de tout contact avec des oiseaux sauvages ;
- abreuver et nourrir les oiseaux et volailles, strictement à l’intérieur des bâtiments, quelle que soit la nourriture ;
- interdire tout accès aux points d’eau, sauf s’ils sont intégralement sous filet ;
- utiliser des chaussures et vêtements dédiés pour accéder à la partie de l’exploitation où les volailles sont détenues ;
- surveiller quotidiennement les oiseaux et, le cas échéant, signaler sans délai à un vétérinaire tout comportement anormal ou tout signe de maladie de ces derniers.
Pour les détenteurs professionnels, les mesures de protection figurent sur le site de la Préfecture de la Creuse.
Madame la Préfète de la Creuse appelle à la vigilance de tous les acteurs, notamment les éleveurs, les détenteurs d’oiseaux (basse-cour, élevages…) et les vétérinaires afin de tout mettre en œuvre pour limiter la propagation de ce virus. Cela passe en particulier par une application sans faille des mesures de biosécurité.
L’influenza aviaire n’est pas transmissible à l’Homme par la consommation de viande d’origine aviaire, œufs, foie gras et plus généralement de tout produit alimentaire.