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Deux appels à candidature en Cévennes pour installer de jeunes agriculteurs

Les communes de Florac et Saint-Étienne-Vallée-Française, soutenues par le PETR Sud-Lozère, la chambre d’agriculture et l’organisme Relance Cévennes, ont lancé chacune un appel à candidature pour « installer de jeunes agriculteurs ».

L’appel à candidature de Saint-Étienne-Vallée-Française se termine le 4 septembre, celui de Florac, une semaine plus tard, le 11 septembre. Mais avec un seul et même objectif : « soutenir l’agriculture, développer les circuits courts et les productions végétales ». Si les deux annonces préfèrent l’installation d’un maraîcher, « des diversifications sont possibles », tient à rassurer Michel Brame, deuxième adjoint à la mairie de Saint-Étienne-Vallée-Française. « On a des terrains qui ont été un peu abandonnés, donc l’objectif est de pouvoir les remettre en culture », détaille le deuxième adjoint. Cette première expérimentation, espèrent les élus, si elle est un succès, aura un effet boule de neige et permettra, avec les partenaires, d’installer d’autres agriculteurs dans les prochaines années. « Nous avons eu la chance qu’un propriétaire soit venu nous voir pour nous proposer que ses terres soient remises en culture », selon Michel Brame. Dans la petite commune de 505 habitants, c’est donc une surface cultivable de 0,30 à 0,40 hectare qui est proposée par le propriétaire. Contrainte imposée : une fertilisation uniquement en agriculture biologique. « Notre idée, c’est aussi de donner un coup de pouce à un jeune agriculteur, qu’il s’installe pour plusieurs années », note Michel Brame, très investi dans le projet, étant lui-même ancien agriculteur. Et chance pour l’agriculteur qui s’installera dans la commune, des débouchés économiques intéressants pour sa production devraient rapidement être trouvés : « un marché se tient tous les vendredis, et nous n’avons pas de maraîcher actuellement ». Par ailleurs, un collège à proximité pourrait aussi profiter des légumes produits à quelques kilomètres à peine. « La surface cultivable devrait lui permettre de vendre des produits toute l’année ; et avec les diversifications possibles, ça devrait aller », souligne le second adjoint. « Le tout, pour nous, est que les candidats aient un projet cohérent et vivable, même s’ils décident de ne pas se lancer dans le maraîchage », tient à rassurer Michel Brame qui se dit ouvert à toutes les candidatures possibles.
Pour les candidats intéressés, les dossiers de candidature et les diagnostics relatifs aux sites sont à retirer par mail à l’adresse suivante : florac@relancecevennes.fr. Renseignements et informations au 04 66 45 53 87.

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