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Journée GDS Creuse / GTV 23
Déséquilibres sanitaires des élevages : la nécessité d’un suivi en continu

Lors de la 11ème journée annuelle, l’après-midi a été consacré aux déséquilibres sanitaires des élevages allaitants relevés en Creuse et aux apports du bilan sanitaire volontaire.

Déterminer annuellement la productivité numérique de son troupeau constitue une première étape de détermination du niveau de produits incontournable à réaliser. La productivité numérique regroupe le taux de gestation, l’intervalle vêlage-vêlage et le taux de mortalité des veaux de 0 jour au sevrage. Déjà, à ce niveau peuvent s’observer des différences entre élevages allant au-delà de 20 %.
Déterminer annuellement la productivité numérique de son troupeau constitue une première étape de détermination du niveau de produits incontournable à réaliser. La productivité numérique regroupe le taux de gestation, l’intervalle vêlage-vêlage et le taux de mortalité des veaux de 0 jour au sevrage. Déjà, à ce niveau peuvent s’observer des différences entre élevages allant au-delà de 20 %.
© D.R.

La 11ème journée annuelle GDS Creuse / GTV23 destinée à l’ensemble des vétérinaires exerçant en Creuse s’est déroulée le 9 novembre 2010 avec à son menu la fièvre catarrhale et les déséquilibres sanitaires. La matinée a fait l’objet d’un compte-rendu publié dans ces colonnes la semaine dernière. Les déséquilibres sanitaires des élevages allaitants relevés et les apports du bilan sanitaire volontaire vous sont présentés dans l’article qui suit.

 

Un constat de déséquilibre profond dans certains élevages…

En introduction, Didier Guérin, directeur de GDS Creuse, a indiqué que GDS Creuse a très largement été sollicité, au cours de cette dernière campagne, pour des pathologies de troupeau importantes. Les visites d’élevage effectuées au premier semestre ont doublé en 2010 et ont révélé des déséquilibres sanitaires majeurs : carences alimentaires, notamment minérales, impasses ou décalages sur les mesures de prophylaxie de base (traitement grande douve en particulier) avec des conséquences importantes.

 

… Avec une situation antérieure défavorable et des facteurs de risque depuis 2007

Un fait marquant a été observé dans nombre de ces élevages : la situation antérieure (avant 2008) présentait déjà des critères d’alerte qui n’ont pas été pris en compte. De plus, des événements défavorables se sont accumulés depuis 2007 et ont aggravé la situation : mauvais fourrages (hiver 2007/2008), épizootie de fièvre catarrhale (2ème semestre 2008), déminéralisations importantes en relation avec des périodes humides (2008 et 2009), impasses sur traitements et complémentations en relation avec les difficultés économiques, focalisation sur la fièvre catarrhale ou la vaccination, « limitation » du travail d’observation et d’analyse de certains et développement d’autres problématiques...

L’alimentation, base de santé et de production du troupeau…

Lionel Reisdorffer, d’Obione, a fait un point sur l’impact conséquent de l’alimentation sur les résultats techniques et économiques du troupeau. Il a présenté l’apport d’une étude critique de la ration, l’aide des outils informatiques et le positionnement que peut avoir le vétérinaire pour fournir un éclairage à l’éleveur. Les évolutions de la réglementation telles que la visite sanitaire obligatoire en élevage bovin ou le bilan sanitaire annuel volontaire dans le cadre de la prescription hors examen clinique du médicament vétérinaire fournissent des occasions d’approfondissement au cours de ces rencontres régulières. Des observations sur les animaux (état des animaux) ou le relevé de pathologies ou de dysfonctionnements, notamment en matière de reproduction, doivent constituer des zones d’alertes à ne pas négliger et à aborder de manière collective au niveau du troupeau.

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