Aller au contenu principal

Des yourtes avec “Bienvenue à la ferme”

Adhérents de l’association “Bienvenue à la ferme”, Laurent et Caroline Barthélémy pratiquent depuis quatre ans un agrotourisme original : les séjours en yourte.

Caroline : pour elle, le plus important, c’est l’accueil, dans ce type d’activité.
Caroline : pour elle, le plus important, c’est l’accueil, dans ce type d’activité.
© C. Fournier

“Nous voulions faire de l’accueil à la ferme. C’était un peu compliqué d’aménager la grange pour faire des chambres d’hôtes. Nous avons vu un reportage et nous avons décidé de nous lancer” indique Caroline Barthélémy. Spécialiste ovins, Caroline travaille à mi-temps à la Chambre d’agriculture, mais ici, c’est elle qui est plus spécialement chargée des yourtes. Dans un décor onirique, de l’espace, du calme, du terrain, chaque yourte accueille de quatre à six personnes à Cordesse de Neuvéglise, à 1 000 mètres d’altitude. “Souvent,il s’agit de réservations de une à deux nuits et, au maximum, d’une semaine”. Le camping “Au pré des yourtes” est ouvert à l’année. C’est un complément de revenus, mais au delà, c’est surtout une philosophie : “J’adhère complètement à l’esprit de “Bienvenue à la ferme” qui est d’ouvrir les exploitations, montrer notre travail. Mes beaux-parents étaient déjà adhérents et c’est le seul label que nous ayons choisi à la mise en place des yourtes, il y a quatre ans.”



Une envie atypique

Le couple a découvert les yourtes dans un reportage et, “ce qui nous a plu, c’est que c’était atypique. Ça allait bien avec les chèvres. Au départ, on voulait même laisser les chèvres se balader au milieu mais elles mangeaient les toiles…” La décision prise, il faut financer l’équipement. Laurent et Caroline contractent donc un emprunt sur sept ans pour trois yourtes achetées directement en Mongolie et une quatrième pour la cuisine (3500 € par yourte). Un chalet est construit, équipé de trois salles de douche, une pour chaque yourte. Coût : 30 000 € assainissement inclus : “À ce jour, on ne gagne rien. Ce sera quand l’emprunt s’éteindra en 2019. Mais nous avons heureusement d’autres activités qui nous permettent d’équilibrer le budget.” Cependant l’activité est soutenue : “Tous les week-ends de mai et juin, on a eu plus de demandes que de possibilités d’accueil. Les yourtes, de près de 30 m², sont isolées, et, en hiver, un simple radiateur soufflant suffit pour faire le réveillon Noël et du 1er de l’an. C’est féérique. Le Cantal ressemble alors à un petit coinde Mongolie.”

Les plus lus

Antoine Cayrol : chevalier... de l'extrême

Il est l'un des neuf seuls alpinistes au monde à avoir atteint les trois pôles : nord, sur, Everest. Un parcours vertigineux…

Deux personnes avec un vélo
Cézens, nouvelle formule pour l'Auberge

L’auberge de Cézens retrouve de l’appétit à recevoir voisins, visiteurs et touristes grâce à l’arrivée d’un couple de…

La Haute-Loire remporte la ligue des champions des montbéliardes !

Le concours Montbéliard Prestige s'est déroulé à Besançon du 7 au 9 mai, et la Haute-Loire s'est faite remarquer avec les…

Apiculteur devant ses ruches dans le Cantal, avec en premier plan des pots de miel
La météo et le frelon décideront du succès du miel de montagne

Luc Mathieu est un des rares apiculteurs professionnels du Cantal. Il élève ses propres reines, double son cheptel d’ouvrières…

Quatre personnes et un cheval au centre
Saint-Flour, Equi-Club se remet en selle

Le club d’équitation sanflorain revient avec une nouvelle équipe et de nouvelles ambitions en trois points : formation,…

Virginie Crespy sur son exploitation, en compagnie de son fils Adrien, 3 ans.
"L'installation c'est comme une roue qu'on lance et faut que ça roule !"

Virginie Crespy est la nouvelle secrétaire générale des Jeunes Agriculteurs de Haute-Loire. Cette jeune maman qui attend un…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière